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l'actu de la semaine

Solidarité territoriale : En Mayenne c'est tangible

18 Mai 2010 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #L'actu de la semaine

Vous le savez sans doute, tous les quinze jours la Commission permanente du Conseil général de la Mayenne se réunit à Laval.

Elle est composée de 16 membres et  il lui revient la responsabilité d'exécuter dans le détail les décisions prises par l'assemblée toute entière.

Elle attribue donc les subventions aux particuliers, aux associations départementales et aux collectivités locales.

 

Lors de ses 2 dernières réunions, le 03 mai et le 17 mai elle a par exemple accordé 51563 € à la Communauté de communes de Villaines-la-Juhel (ccv) pour une étude sur l'alimentation en eau potable sur l'ensemble du Nord-Est du département. Cette aide s'inscrit dans le programme qui vise à élaborer un schéma directeur d'alimentation en eau potable. Une réflexion est en effet engagée dans ce sens parce que l'organisation de la distribution dans ce domaine est très éclatée. La Mayenne compte 70 structures différentes, qu'il s'agisse de SIAEP (syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable), de communautés de communes, de Syndicats à vocations multiples, ou de communes.

Ce fonctionnement éclaté a sans doute l'avantage de permettre une grande proximité, mais il entraîne aussi des différences importantes de traitement entre les Mayennais, en particulier en ce qui concerne les tarifs de l'eau pour les usagers.

Les périodes de sécheresse nous rappellent également que le fonctionnement en petits syndicats fait souvent courir le risque aux abonnés d'une rupture d'approvisionnement puisque les prélèvements ne peuvent généralement pas être très diversifiés sur un même territoire, qui plus est, de petite dimension.

 

Il est donc bon d'engager ce processus de mutualisation des moyens d'approvisionnement en eau.

 

Dans ce domaine de l'eau, l'accompagnement du Conseil général  pour les études ne représente qu'une faible part de son intervention. Il finance surtout les travaux que les communes ou communautés de communes réalisent, soit sur leur réseau d'alimentation, soit sur les stations d'assainissement.

Là encore, la CCV s'est vue attribuer hier 27600 € pour le réseau d'eau potable sur les secteurs de la " Rossignolière" et "l'ossendière, à Courcité, et 33750 € pour les 25 branchements à l'assainissement situés à la "sourderie" à Villaines-la-Juhel.

Je rappelle au passage qu'il a versé près de 750 000 € récemment pour la nouvelle station d'épuration de Villaines.

 

Mais le Conseil général s'intéresse aussi au sport, à la culture, aux déplacements des jeunes étudiants à l'étranger et j'en passe;

Concrètement la CCV a reçu 25367 € pour l'accompagnement culturel du Prisme en 2010.

Et hier encore, nous avons voté en Commission permanente la somme de 23100 € pour la construction de la piste de BMX qui sera installée sur le site des perles.

 

J'ai bien conscience d'être obligé de rappeler moi-même ces informations alors que je trouverais assez logique et naturel qu'elles viennent un peu plus de ceux qui reçoivent mais voilà, c'est comme cela...

 

Décidément, ce mois-ci le canton a été particulièrement "gâté" parce que la commune de Courcité a bénéficié d'une subvention de 10 000 € au titre des amendes de police (cela peut rassurer les malheureux "contributeurs" malgré eux. Leur argent sert un peu nos territoires!!!). Cette somme préfigure une autre participation du Conseil général qui sera bien supérieure à cela pour les travaux que la commune va entreprendre prochainement dans le bourg.

Et enfin, les particuliers n'ont pas été oubliés, puisque nous avons accompagné la propriétaire d'un manoir classé pour la restauration d'une cheminée, et des jeunes étudiants du canton ont bénéficié, comme c'est le cas souvent, d'une aide pour leur stage à l'étranger qui va de 390 € à 590 € selon que le stage a lieu en Europe ou hors d'Europe.

 

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Que vont devenir nos retraites ?

9 Mai 2010 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #L'actu de la semaine

La question est dans toutes les têtes.

J’ai assisté récemment à un débat tout à fait intéressant, très ouvert quant aux analyses et aux propositions, sur ce thème des retraites.

 

Participaient à cette soirée, Patrick POIZAT, syndicaliste de la CFTC et membre du COR (conseil d’orientation des retraites), Gérard CORNILLEAU, économiste et directeur au département d’études du centre de recherche en politiques sociales de sciences po, et Jean ARTHUIS, que l’on ne présente pas en Mayenne qui répondait lui aussi à l’invitation de son collègue sénateur, François ZOCCHETTO pour ce débat organisé par l’alliance centriste.

 

En toute modestie, le premier constat qu’il faut faire à l’issue d’un tel débat, c’est que la question est bien complexe. Complexe d’abord dans les solutions techniques qui peuvent être envisagées, mais complexe aussi par les choix politiques que cela nécessitera et à partir desquels chaque responsable politique souhaite si ce n’est tirer profit, au moins ne pas payer le prix fort de positions sans doute courageuses, mais impopulaires.

 

Une évidence s'impose : Notre fonctionnement actuel ne pourra pas durer. Tous nos interlocuteurs sont d’accord là-dessus. Mais curieusement, Gérard CORNILLEAU a dit clairement qu’il ne trouvait pas opportun d’engager cette réforme maintenant. Selon lui, il n’y a pas urgence. Le système mis en place en 2003 a  réglé un certain nombre de questions, dont la prise en compte de la durée de cotisations. De plus il craint, et je le rejoins là-dessus, que le report de l’âge légal de la retraite soit pénalisant justement pour ceux et celles qui ont commencé à travailler très jeunes. Il est convaincu aussi que cette réforme, conduite dans l’urgence, avec un calendrier électoral sclérosant ne permettra pas  d’aller au fond de la réflexion. Pourtant, d’après lui, elle devrait aboutir  à la disparition des régimes spéciaux, dont la plus part  ne trouvent leur équilibre que dans la compensation démographique et donnent souvent des situations extrêmement complexes et injustes pour les bénéficiaires dont la carrière s’est déroulée sous plusieurs régimes.

Mais la réforme est lancée, alors que faut-il faire ?

Techniquement, dans notre régime par répartition, le montant des cotisations des actifs ne suffit déjà plus à verser les pensions de ceux et celles qui en bénéficient, et cela ne va pas s’arranger puisque l’espérance de vie augmente chaque année. En 2009, à 60 ans les hommes gardent une espérance de vie de 22,2 ans, soit jusqu’à 82,2 ans, et les femmes de 27 ans c’est à dire jusqu’à 87 ans. C’est 1 an de plus qu’en 2004 pour les deux sexes.

Or, personne n’imagine de baisser le montant des retraites. Il est déjà très faible pour un grand nombre de bénéficiaires. Et puis ce serait un coup de frein supplémentaire sur la consommation.

Faut-il prélever plus sur les actifs ?

Evidemment une augmentation de cotisation de 3,5 à 4 %, montant indiqué comme nécessaire à l’équilibre du système, générerait aussi une atteinte au pouvoir d’achat. Cela signifierait une perte chaque mois de 75 € pour un salaire de 1600 €. Sous une autre forme, cela représenterait la disparition de 3 à 4 ans de pouvoir d’achat sur une carrière complète. Pas banal !

Pourtant tous nos interlocuteurs s’accordaient  sur l’obligation de lier étroitement cotisations salariales et versement de la retraite, la plus part allant même jusqu ‘à considérer les droits acquis, comme un salaire différé.

Faut-il pour autant exclure d’autres sources de financement ?

Bien sûr, spontanément  l’idée d’un prélèvement sur les produits financiers et autres revenus du capital  vient à l’esprit.  Mais elle est peut-être un peu trop simple. Et puis elle est incertaine. Les fonds de pension Américains, qui je l’admets n’ont pas la même structure, nous montrent quand même le risque qu’il y a à appuyer sa retraite sur des ressources aussi volatiles que les revenus financiers.

Alors regardons peut-être dans les pays du nord de l’Europe. Certains ont fiscalisé une partie des cotisations retraites permettant à l’état de garantir une part importante d’une retraite de base qui pourrait s’apparenter à notre minimum vieillesse, à ceci près qu’il est versé à toute personne ayant atteint l’âge légal ou le nombre d’années nécessaires à la liquidation de ses droits.

Voilà une formule qui tout en assurant un revenu minimum et décent à chaque citoyen ayant travaillé, permet d’élargir l’assiette de prélèvements au-delà des seules cotisations des salariés.

Cette solution pourrait difficilement voir le jour sans une autre refonte, bien nécessaire elle aussi : celle de la fiscalité.

Vous l’avez compris, dans cette hypothèse, le salarié verrait sa cotisation diminuer au profit d’une taxe affectée qui pourrait porter, soit sur la consommation, et là nous nous rapprochons de la TVA « sociale », ou de « solidarité », chère à Jean ARTHUIS, soit sous la forme d’un impôt sur le revenu élargi.

Je vous passe la partie du débat qui a porté sur la forme que doit prendre l’évaluation du montant de la retraite. Faut-il une référence sur les 25 dernières années ? Faut-il aligner tout le monde sur la même méthode de calcul ? Faut-il imaginer un système par point comme c’est le cas chez nous les agriculteurs ?

Les partenaires sociaux ont du pain sur la planche, et la crise économique ne nous aide pas, elle qui réduit un peu plus l’assiette des cotisants à chaque fois qu’elle entraîne un licenciement, ou pire, une fermeture d’entreprise.

 

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Comptes administratifs : vous avez le droit de savoir

1 Mai 2010 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #L'actu de la semaine

Article 15 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen 1789

- La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.

Cette phrase pourrait sembler anodine. Pourtant, plus de 200 ans après, elle reste  d'actualité et tellement indispensable au maintien et sans doute dans certains cas, au rétablissement de la confiance des citoyens envers leurs représentants politiques.

C'est comme cela que chaque année au premier semestre, le Conseil général se réunit en séance plénière pour entendre les rapports présentés par chacun des présidents de commission, ou son vice président sur les actions menées par l'institution au cours de l'année précédente.

Mais c'est aussi l'occasion d'accueillir le représentant de l'état dans le département, Monsieur le Préfet, accompagné de tous ses chefs de service qui viennent nous rendre compte de l'action des services de l'état.

Nous étions donc réunis hier, vendredi 30 avril pour participer à cet exercice d'apparence formel, mais qui est tout à fait nécessaire pour appréhender les enjeux des décisions que nous avions prises en 2009 et mieux apprécier je l'espère, celles à venir en 2010.

Bien sûr, le commun des mortels pense ne pas avoir facilement accès à tous ces compte-rendus. Il peut pourtant se les procurer, au moins sous leur forme résumée, soit sur papier dans un recueil fort bien fait par le service de la communication du Conseil général, soit sur le site : http://www.lamayenne.fr/ en cliquant sur l'onglet "l'institution" puis dans la rubrique "guide pratique" un autre clic sur le rapport d'activité.

Bon d'accord, au moment où je vous écris cet article, le rapport de 2009 n'est pas encore en ligne. Il devait être validé par les Conseillers généraux avant de pouvoir être publié. C'est chose faite depuis hier soir. En attendant vous pouvez encore consulter celui de 2008.

Pour des raisons de place que vous comprendrez aisément, je ne vais pas vous en faire un nouveau compte-rendu.

Je voudrais malgré tout vous dire que la mission "transports et mobilité" qui me concerne un peu plus que les autres... a représenté un budget de 17 millions d'euros, dont 10,6 Millions pour les scolaires et 5, 4 pour les autres voyageurs.

Nous transportons Près de 10000 élèves chaque jour sur 392 circuits et nos autocars ont effectué 3 520 029 kilomètres en 2009.

Notre objectif dans ce domaine pour 2009 était de réduire le temps de transport des élèves pour leur éviter les trajets interminables et fatiguants et de limiter l'impact environnemental du transport.

Nous pouvons dire : "mission réussie" puisque le nombre de kilomètres parcourus à diminué de 156000 en 2 ans, qu'il n'y a plus de trajets au delà de 45 à 50 minutes et en plus, le coût du transport a baissé de plus de 4%.

Du côté des voyageurs non scolaires, la progression de la fréquentation atteint 8%, approchant les 200 000 usagers.

Au total, 70 entreprises de transport travaillent pour notre compte et emploient 443 conducteurs.

En plus du service rendu à la population voilà une activité qui a un impact économique non négligeable dans le département.

Puisque j'ai évoqué la présence du Préfet à notre séance publique d'hier, juste un mot pour vous indiquer que la question des éoliennes a été abordée par 3 conseillers généraux, Norbert BOUVET, Claude GOURVIL et moi-même.

Une belle unanimité qui fait plaisir à voir pour condamner le projet de loi dont j'ai fait état dans les articles précédents, et un vrai soutien sincère de la part de Monsieur PILLOTON, le Préfet de la Mayenne qui croit lui aussi au développement de cette source d'énergie dans notre département.

A nos parlementaires de ne pas se tromper de vote.

 

 

 

 

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Agriculture : Entre vitrine, crises, promesses et espoir

7 Mars 2010 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #L'actu de la semaine

La vitrine, vous l'avez compris, c'est le salon de l'agriculture qui vient de s'achever à la porte de Versailles à Paris.
Un événement toujours aussi couru, par le grand public qui vient humer la bonne odeur de campagne, et par les politiques, sauf un, qui voient dans ce grand rassemblement de la ruralité l'occasion de montrer leur attachement au terrain.
Moi aussi j'y suis allé... Je n'ai pourtant pas besoin de cela pour taper sur le cul des vaches, j'ai ce qu'il faut ici. Je n'ai rien non plus à gagner sur le plan politique à ce déplacement parisien. En fait, j'y étais comme chaque année, avec la délégation mayennaise, le mercredi, et nous sommes allés saluer tous les exposants mayennais au salon. J'y ai relevé un certain paradoxe. L'agriculture mayennaise est forte essentiellement sur des productions de masse : le lait, la viande bovine, le porc et les volailles. et pourtant, c'est avec d'autres productions qu'elle se distingue le plus au salon. Il y a eu le Pommeau du Maine, avec une médaille d'or, il y a eu les chevaux percherons et puis les rillettes gorronnaises. Bien sûr nous avons rencontré les éleveurs des vaches "Rouge des Prés", mais nous avons vu aussi les "jersiaises" mayennaises, des petites vaches chez qui l'entrecôte est loin d'atteindre les 500g.
Notre agriculture apparaît donc plus diverse à l'extérieur qu'elle n'est à l'intérieur.
De la crise, il n'a finalement pas été beaucoup question. Pourtant, elle est bien là, profonde, durable sans doute et donc structurelle.
A défaut d'avoir abordé ce sujet au salon, j'ai lu un article la semaine dernière sur "le Monde" qui évoquait la situation des agriculteurs de la commune de Moyon dans le département de la Manche. Il se trouve que Moyon est la commune où je suis né et où j'ai travaillé comme contrôleur laitier pendant 10 ans. Chaque nom cité dans l'article ne m'était donc pas étranger.
J'y ai reconnu nombre d'agriculteurs ou leurs enfants que j'avais quitté au milieu des années 80 au moment où ils se lançaient déjà tous dans des investissements pharaoniques, avec stabulation gigantesque et robot de traite.
A l'époque, l'idée de freiner cette course folle au modernisme apparaissait comme ringarde. Il fallait aller de l'avant.
Certains s'en sont bien sortis et c'est tant mieux, mais d'autres mesurent aujourd'hui dramatiquement le poids de ces investissements sur leurs exploitations.
Ma propre démarche faisait donc sourire, moi qui n'avais besoin que de quelques petits emprunts pour créer mon exploitation.
Et pourtant, les bilans et les comptes de résultats que nous avons obtenu sur notre exploitation ne nous ont jamais fait rougir.

J'en vient alors aux promesses, celles du Président qui voudrait alléger le grenelle de l'environnement.
Peut-on croire que ce sont les contraintes environnementales qui entravent l'agriculture française ?
Absolument pas, sinon comment comprendre les résultats que j'ai pu obtenir et ceux des agriculteurs bio que j'ai rencontré aussi cette semaine à l'occasion de l'assemblée générale de leur organisation : le CIVAM bio.
Nous ne sortirons de ce dilemme que le jour où les agriculteurs cesseront de considérer l'environnement comme une contrainte.
Ils sont pourtant les mieux placés pour avoir appris auprès de leurs parents et grands parents que la nature elle-même est une alliée pour peu que l'on ne la maltraite pas.
Cette logique est perdue chez certains, et c'est comme cela que l'on retrouve l'agriculture française en tête des consommations de produits du type fongicide, herbicide et autres pesticides en Europe. Les analyses des teneurs de ces produits dans les eaux de nos ruisseaux et rivières ont beau être alarmantes, le président de la république estime qu'il faut lâcher du lest et permettre le maintien de certaines pratiques agricoles qui sont pourtant fort coûteuses pour la société dans son ensemble.
Mais il y a un espoir, c'est la demande montante de la consommation des produits biologiques.
le nombre d'agriculteurs secoués par la crise de leur système de production est énorme. Ils sont donc très nombreux à faire le pas de la conversion vers l'agriculture biologique.
Il nous faudra maintenant poursuivre l'effort du développement des produits bio dans la restauration collective. Le CIVAM bio y travaille d'arrache pied. Il le fait avec les collectivités de la Haute-Mayenne, il le fait avec le Conseil général qui gère les collèges du département.
L'équilibre de ces filières ne nécessite que très peu d'argent public, en tout cas infiniment moins que les systèmes dont les crises sont tellement cycliques qu'elles finissent par être perpétuelles.



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Environnement : La corniche de Pail, mise à nu !

28 Février 2010 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #L'actu de la semaine

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L'Ouest de la France compte peu de sites aussi remarquables que la Corniche de Pail.
Mesurons donc la chance que nous avons de bénéficier de ce magnifique et si particulier paysage.
Près de 600 hectares, situés sur un promontoire sont couverts d'une végétation arbustive.
Rien d'étonnant à ce type de paysage. Nous sommes là sur les hauteurs du massif armoricain. Un sous-sol de grès qui rend la faible couche de sol extrêmement acide, lessivée au possible, pauvre, au point de s'apparenter aux "podzols" de la Taïga russe.
Des conditions idéales pour y voir se développer des plantes rares comme la molinie, la fougère-aigle, la bruyère, les ajoncs, mais aussi le rossolis et le lycopode inondé. Pour y accueillir des oiseaux au noms évocateurs que sont, l'engoulevent, le busard Saint Martin, la fauvette pitchou...
Mais contrairement aux apparences sauvages de cet environnement, l'homme a pendant très longtemps, contribuer à façonner ce paysage.
Chaque paysan des environs était propriétaire d'une petite parcelle souvent en longueur pour permettre à chacun d'accéder au chemin de desserte.
Tous les ans, en l'été, ils venaient faucher les fougères et la "guinche", autrement et scientifiquement appelée la Molinie. Il s'agit d'une grande graminée que servait essentiellement de litière pour les animaux.
Mais certains habitants occupaient leurs longues soirées d'hiver à fabriquer des corbeilles ou des ruches avec cette plante en formant des boudins qu'ils entouraient de ronces fendues. Tout un art qui s'est perdu avec la disparition des derniers paysans détenteurs de ce savoir-faire.
J'ai la chance d'avoir pu m'en procurer au moment où les fêtes à l'ancienne battaient leur plein dans la région.

Seulement voilà ! La modernisation de l'agriculture est passée par là. Et si le secteur ne s'est pas précipité vers la culture intensive, il n'en reste pas moins, que petit à petit, les bras venant à manquer, ces pratiques de fauche annuelles se sont trouvées abandonnées, laissant ces espaces se couvrir d'arbustes et quelquefois d'arbres, au point de fermer ce paysage et par conséquent d'en modifier le milieu.

Fallait-il laisser faire ?
Un reboisement naturel était synonyme de perte de la biodiversité, parce que bon nombre d'espèces ne trouveraient plus les conditions nécessaires à leur existence.

Fait assez rare en Mayenne, la commune de Villepail était propriétaire d'un peu plus de 40 hectares sur le site. Mais pour le reste, le nombre de propriétaires était tellement important et les surfaces tellement petites, qu'il devenait inconcevable d'envisager une action collective d'entretien dans cette situation.

Le Conseil général a donc décidé de s'engager. D'abord par l'acquisition de quelques parcelles représentant une vingtaine d'hectares, puis depuis 3 ou 4 ans par la préemption sur les transactions ce qui a permis de doubler la surface et de mettre en oeuvre des actions de restauration de la lande et des tourbières de la corniche de Pail.
C'est dans ce cadre là qu'une parcelle située à l'extrémité nord de la corniche vient d'être totalement déboisée.
Cerise sur le gâteau, cette action s'est inscrite dans l'accompagnement social puisque le travail a été effectué par l'association " Etudes et Chantiers" qui encadre des personnes en difficultés à la recherche d'un travail.
Sur le plan environnemental et économique le chantier n'a pas à rougir non plus puisque l'équipe de l'association, dirigée par Etienne POUPINET a travaillé avec un cheval de trait pour sortir le bois sans abîmer l'habitat des espèces que l'on veut protéger. DE plus le bois sera broyer pour être utilisé en chauffage.
Une action exemplaire donc, très peu coûteuse pour le Conseil général puisque financée par Natura 2000, que  la commission environnement du Conseil général présidée par Gérard LEMONNIER est venue saluer récemment.

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Investissements publics, projets économiques, Villaines-la-Juhel positive !

20 Février 2010 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #L'actu de la semaine



Nous n'avons pas le choix ! la vie loin des grands centres urbains nécessite une organisation et une solidarité particulière.
Il nous faut donc penser l'avenir de notre territoire avec l'objectif de rassembler à la fois les services dont le public a besoin et l'activité économique principale autour d'un centre qui devient alors le poumon du secteur.
C'est dans cette démarche que s'inscrit le soutien substantiel du Conseil général auprès de l'hôpital local, avec une subvention de 450 000 € pour la construction de 50 lits pour personnes âgées parmi lesquels une partie sera consacrée aux personnes désorientées. Un tel investissement dont le montant global avoisine les 6 000 000 € apporte bien sûr un confort nouveau et bien légitime autant aux résidents qu'au personnel qui y travaille. Mais il fixe aussi notre volonté de faire jouer le rôle de chef de file à cet établissement, le seul hôpital local du Nord-Est du département, dans l'organisation des soins aux personnes âgées et dépendantes.
Ce n'est pas non plus un hasard, si la communauté de communes a choisi de lancer le projet d'un "pôle santé" à proximité immédiate de l'hôpital.
Tous ces efforts se complètent.
C'est aussi dans cette démarche qu'il faut situer l'investissement de 800 000 € pour la construction par le Conseil général de l'unité d'exploitation des routes, à Villaines-la-Juhel, dont les travaux vont commencer prochainement.
Consacrer une telle somme à ce nouvel équipement de la part du Conseil général, c'est croire à notre territoire et vouloir garantir le meilleur service pour l'entretien du réseau routier du secteur.
Mais l'action du département va au delà.

Le budget primitif, voté au début du mois de février a prévu plusieurs interventions sur les routes du canton en 2010, que ce soit en soutien aux communes qui aménagent leur bourg, comme Saint Germain de Coulamer, Villepail, Courcité, pour une dépense globale de près de 250 000 €, ou qu'il s'agisse de réfection de chaussée comme ce sera le cas à Crennes sur Fraubée. Sans oublier bien sûr les premières acquisitions foncières concernant le projet de contournement vers Mayenne et Bais.

L'avenir se prépare ainsi !  En quelques années, tous les équipements du Conseil général présents sur le canton auront été restaurés ou construits.
Y aura-t-il quelqu'un de suffisamment mauvaise foi pour ne pas reconnaître ces efforts ? En posant la question, j'ai la réponse : C'est oui évidemment ! Un ou deux, vous voyez à qui je pense...
Mais la vie dans notre territoire ne se résume pas aux services à la population, fussent-ils d'excellente qualité.
Il faut pour s'y maintenir, que l'activité économique ne connaisse pas de difficultés, et mieux, qu'elle se développe.
A ce titre, l'annonce de la création d'une unité de fabrication de cellules pour panneaux photovoltaïques chez MPO est une très bonne nouvelle.
Villaines-la-Juhel monte ainsi dans le train de l'économie verte et inverse ainsi une tendance malheureusement trop répandue par ailleurs qui voit les entreprises quitter l'hexagone.

La crise est partout, elle sans doute passée par ici aussi. Mais, on le voit, des territoires ruraux industrialisés comme le nôtre, semblent traverser plus calmement les périodes de forte houle que nous vivons actuellement à l'échelle mondiale.


 

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Un "voyage" inattendu

17 Janvier 2010 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #L'actu de la semaine

Ceux et celles qui ont l'habitude de consulter mon blog auront peut-être remarqué le "silence" observé depuis quelques jours, puisqu'en général, je "poste" un article par semaine.
La raison est simple, elle tient dans le titre. je rentre en effet d'un petit séjour à l'hôpital. Rien de grave, tout juste un malaise et une période d'observation. de quoi me rappeler que la "machine" peut avoir des limites qu'il faut respecter...
J'étais tout de même présent vendredi soir à la cérémonie des voeux organisée par le Président de la communauté de communes et le maire de Villaines.
Une occasion pour moi aussi de présenter mes voeux à l'ensemble des représentants du monde associatif et économique du canton.
J'ai insisté auprès de l'auditoire sur la nécessité de la recherche de la solidarité dans cette période de turbulences.
J'ai indiqué également que nous serons contraints d'apprendre encore plus à bien compter, parce que, si les moyens financiers se font rares, les ressources naturelles et l'énergie aussi vont connaître un début de raréfaction. L'ère du "tout est possible" est sans doute derrière nous.
Mais nous avons malgré tout des bonnes raisons d'espérer. La Mayenne connait une  démographie dynamique qui vient de lui faire franchir la barre, très modeste, de 300 000 habitants.
Elle a un tissu d'entreprise locales, en particulier dans le canton d'ailleurs, qui est fort et innovant, y compris dans l'économie "verte".
Elle a des institutions plutôt bien structurées puisque tout le territoire, à l'exception notoire d'une commune, est couvert par l'intercommunalité.

la solidarité n'est pas un vain mot au Conseil général:

Outre les actions en direction des personnes âgées, des handicapés, des personnes en difficultés, le Département est le garant de la solidarité territoriale.
Qu'il s'agisse de l'intervention dans les collèges publics et privés dont bon nombre sont installés en secteur rural, du transport des voyageurs, au premier rang desquels se trouvent les 13 000 scolaires qui utilisent nos services quotidiennement, ou des communications entre les hommes au travers du  réseau routier et de l'ADSL, le Conseil général consacre des moyens importants chaque année.
J'ai donc eu le plaisir d'annoncer vendredi que le dernier central ADSL du canton venait d'être mis en service le jour même pour les communes de Crennes sur Fraubée et Villepail. La fin de la "fracture" numérique en quelque sorte... de 2 à 8 méga pour tous les habitants du canton.
J'ai annoncé également que l'enquête d'utilité publique pour le contournement routier de la partie ouest, assuré par le Conseil général, avec le soutien des collectivités locales allait débuter fin janvier.
Que les travaux de l'unité d'exploitation des routes du Conseil général et l'antenne solidarité étaient programmés pour cette année.
Enfin, allusion obligatoire, j'ai fait état des difficultés que nous avons tous rencontrés durant cette période d'intempéries en rappelant là aussi que, devant toujours faire plus avec toujours moins de moyens, la solidarité était notre chance.
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Perturbations sur toute la ligne!

7 Janvier 2010 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #L'actu de la semaine

Ce n'était pas prévu, mais c'est bien là, la définition de la perturbation. Ma semaine aura donc été ponctuée par les chutes de neige et les conséquences qui vont avec, à savoir les cellules de crise, les suppressions du transport scolaire, son rétablissement partiel... Bref, une veille permanente pour coller au plus près des besoins du public sans mettre en cause la sécurité.

Voilà pourquoi je n'ai pas pu consacrer de temps à la rédaction d'un article sur les projets de l'année 2010.

C'est donc partie remise.
Mais je ne suis pas resté inactif pour autant pendant les vacances parce que j'ai obtenu, enfin, la possibilité de rédiger un texte à paraître dans le journal municipal de Villaines.
Les Villainais ne seront pas surpris si je dis que cela nous a valu quelques péripéties croustillantes.
J'ai d'abord reçu un courrier du maire, m'indiquant que mon texte était trop long et ne pouvait pas être publié dans le numéro de janvier. Problème; je n'avais pas encore transmis ma contribution... Une erreur de sa part semble-t-il, que j'ai admise comme telle. Après tout pourquoi pas ?

Et puis, plus cocasse, lundi dernier, une diatribe sous forme de mail où le maire voulait purement et simplement supprimer 3 lignes de mon texte, comme si il avait signé à ma place, le tout "agrémenté" d'une charge fielleuse  contre le conseiller général qui ne fait rien pour son canton. Du grand Monsieur S.
Alors sur mes conseils apaisés et comprenant sans doute que je n'avais aucune raison d'accepter son diktat, il a fini par m'appeler au téléphone. Une première depuis l'élection, un progrès donc, qui a permis de régler cette affaire.
Vous le verrez, le texte que j'ai transmis à la mairie n'a rien de polémique. J'ai demandé de pouvoir continuer de m'exprimer dans le journal municipal à raison de 2 fois par an. Je n'écrirai donc pas dans le numéro de mai/juin.

En avant-première, voici mon texte intégral à paraître fin janvier dans le prochain numéro du "journal de Villaines-la-Juhel:

 

Voilà maintenant plus de 18 mois que nous sommes élus.

J’aurais aimé m’adresser à vous plus tôt dans le journal municipal.

Ce n’est donc maintenant que justice d’autant qu’avec mes colistiers nous avons pris une part active à la vie de la commune.

 

Le début de mandat a été consacré principalement à la réalisation des projets engagés par la municipalité précédente.

 

Nous avons été vigilants  sur l’aménagement des rues autour de l’église. Notre objectif étant de permettre la circulation sous toutes ses formes et en toute sécurité, que nous soyons, piétons, cyclistes, automobilistes…

Par ailleurs, nous avons été plusieurs à refuser le projet de PLU, qui limite les possibilités de construction. Cette nouvelle mouture acceptée par une petite majorité au conseil, nous montre que l’administration veut décider à notre place. Dans ce cas là, il faut savoir dire non !

D’autres sujets vont nous préoccuper dans les mois à venir.

Le quartier de « Mazagran » par exemple, va nécessiter une réflexion, à la fois pour en sécuriser l’entrée, route de Gesvres, et pour envisager une traversée de la rocade, à pied ou à vélo pour aller en ville. Ces voies étant communales, la commune devra répondre à l’attente dont nous ont fait part les habitants.

Et puis nous devrons nous préoccuper du devenir du commerce dans la ville. Nous avons tous intérêt à son maintien, et si possible, à son développement.

 

Côté Conseil général, j’ai le plaisir de vous annoncer que l’ouverture de l’enquête d’utilité publique pour la voie de contournement Ouest (de la route de Bais à la route de Mayenne et du Ham) a été signée en fin d’année par le Préfet. Les consultations vont donc débuter en Janvier.

 

Reste une question : Pourquoi ne pouvons-nous pas siéger la CCV ?

Notre commune n’y est  représentée que par 7 délégués sur 32,  puisqu’un élu de Villaines-la-Juhel ne siège plus au conseil communautaire depuis avril 2008.

Notre présence permettrait pourtant aux élus locaux d’avoir les bonnes informations en provenance des instances départementales…

 

Je vous souhaite une très bonne année 2010.

 

Daniel LENOIR

Conseiller municipal

Vice président du Conseil général


 
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Départements/Régions, qui paye quoi?

13 Décembre 2009 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #L'actu de la semaine

C'est l'actualité politique locale et l'actualité nationale qui m'ont conduit vers ce sujet.
Il y a eu la semaine dernière, le congrès des Régions, au cours duquel le gouvernement semble n'avoir rien cédé concernant son projet de loi de réforme des collectivités. Il y a eu le débat  budgétaire au parlement, qui n'est pas encore totalement tranché, mais qui va sans doute confirmer la perte d'autonomie des Régions, et dans une moindre mesure, celle des Départements.
Et puis, il y a eu une multitude d'événements locaux qui m'ont donné l'occasion de comparer les interventions de chacun.

Les Régions sont en effet sur la sellette en ce moment. Le "sort" s'acharne sur elles...
Au moment où la préparation des élections régionales bat son plein, on imagine d'abord que le mandat des prochains conseillers régionaux ne durera que 4 ans; une mort annoncée, en quelque sorte...
La suppression de la taxe professionnelle leur est aussi presque fatale, puisqu'elles ne percevront qu'une part minime de la taxe sur la valeur ajoutée (de l'ordre de 20%), alors que les Départements recevront près de 50% de ce nouveau produit fiscal.
Que pourront faire les Régions dans ces conditions?
Sans doute bien peu de chose! D'autant que leurs actions sont déjà extrêmement limitées sur nos territoires.
La Région des Pays de la Loire a choisi en 2005 de proposer des CTU(contrats territoriaux uniques) à chaque communauté de communes.
En terme d'affichage, cela a du bon. Le chiffre peut paraître imposant. Mais il s'étale sur plusieurs années et finalement la collectivité qui reçoit doit prioriser elle-même ses projets.
C'est comme cela que la Communauté de Communes de Villaines-la-Juhel a opté pour un financement régional sur les 3logements HQE réalisés en 2007 et 2008.
La Région annonce à grand renfort de publicité(cf: la photo du panneau) qu'elle y participe a hauteur de 80 000 €, mais le département aussi a apporté son obole. Il a versé 113 000 €. Nous aurions peut-être pu mettre toutes ces informations sur le même panneau...

HQE-CCV-Region-005-copie-1.jpg
De mémoire, il me semble que le CTU a financé également le centre culturel de Villaines pour un montant de près de 300 000 €
Ce contrat a-t-il atteint le million d'euros sur les 3 ou 4 ans, je n'en suis pas sûr.
La Région a prévu une majoration pour les communes de la CCV qui sont dans le périmètre du Parce Naturel Normandie-Maine. A ce titre, Gesvres doit disposer de 50 000 €, mais la commune a-t-elle le projet pour cette somme?
Elle a choisi aussi d'intervenir pour la création d'une réserve naturelle régionale à la carrière des "Egoutelles" à Villepail. Surface totale: 2 hectares...
La communauté de communes aura finalement dépensé plus qu'elle n'aurait dû sur ce dossier, et permettez-moi d'être dubitatif quant à l'intérêt de cette "réserve".
Or, le Département est amené lui aussi a intervenir très régulièrement sur le secteur.
Il est propriétaire maintenant d'une quarantaine d'hectares sur corniche de Pail. Une autre dimension,  et une gestion raisonnée de ce territoire qui aura je l'espère, plus d'impact sur l'environnement.

Par ailleurs, rien qu'en aides diverses attribuées soit aux collectivités, soit aux particuliers, le Conseil général a déjà versé 380000€ depuis le 1er janvier de cette année. Il y a dedans, des aides aux énergies renouvelables (Averton), des aides à la musique et à la danse, des subventions pour l'artisanat et le commerce rural, des aides aux aménagements de qualité dans les bourgs (Saint Germain de Coulamer), des subventions pour les travaux sur les édifices communaux. Et je ne compte pas les 571 000 € attribués à la CCV pour la station d'épuration de Villaines-la-Juhel, ni les 350 000 € pour l'eau potable.
Je ne compte pas non plus évidemment le travaux dont nous avons la maîtrise d'ouvrage comme les routes et le collège qui, je vous le rappelle, aura coûté 2 500 000 € ces deux dernières années.

Vous le voyez, nous ne sommes pas à la même échelle.

Lors de la dernière campagne des cantonales, j'avais identifié une somme qui avoisinait les 10 millions d'euros sur les 7 ans de mon mandat, en y incluant bien sûr nos aides aux personnes en difficultés, aux personnes âgées et handicapées, les transports scolaires... Bref, toutes les "compétences" du Conseil général.
La solidarité des personnes et la solidarité territoriale ne sont pas des vains mots pour le Département.
Imaginez ce qui se passerait si tout cela disparaissait!
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Qualité de l'eau,tourisme, et... jardinage ont ponctué ma semaine.

21 Novembre 2009 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #L'actu de la semaine

Jardinage? Cela vous étonne sans doute!
Je ne parle pas de mes occupations personnelles, auxquelles je m'adonne de temps en temps quand même, mais de la constitution d'une nouvelle association Villainaise qui regroupe des jardiniers émérites.
Leur but est simple, et sans prétention. Ils souhaitent faire partager des techniques de jardinage, les plus respectueuses de l'environnement.
Ils sont également ouverts aux personnes qui connaissent des difficultés dans la vie, que celles-ci soient financières ou non.

Le jardinage est redevenu "mode".
Que les retraités y consacrent du temps, sans pour autant rester dans les murs de leur propre jardin, est une idée qui a séduit un petit groupe à Villaines. Ils vont disposer d'un terrain de la commune. Rendez-vous donc dans quelques mois pour les premières récoltes.

La qualité de l'eau, je vous en ai parlé il y a quelques jours à propos du forum sur l'eau organisé par la commission locale de l'eau de la Sarthe-Amont.
La rencontre à eu lieu, en présence d'une petite centaine de personnes, venant de tous horizons associatifs ou professionnels.

La tâche d'explication n'est pas aisée sur ce sujet. Beaucoup pensent que tout cela aboutira encore à de nouvelles contraintes. Or, les contraintes n'intéressent personne.

Dans le cas du SAGE (schéma d'aménagement et de gestion de l'eau), il n'en est rien. Le but est au contraire, d'organiser ensemble la gestion de l'eau pour d'un côté, garantir que l'on puisse toujours disposer d'une eau de qualité, et de l'autre côté, maintenir autant que possible les activités humaines, qu'elles soient agricoles, industrielles, ou dans le domaine de l'habitat et du loisir. 

Bien sûr, certains ont exprimé des inquiétudes. Il y a eu les propriétaires des moulins qui voudraient nous faire croire que tous les "barrages" et autres retenues seront arasés dans les dix ans qui viennent. Qui peut croire une chose pareille?
La réunion ne pouvait pas non plus se tenir sans l'intervention "excessive" d'un jeune agriculteur, qui demande un enième délai pour changer ses pratiques, alors que tout le monde s'accorde à en reconnaître les effets nocifs, et que des solutions alternatives existent. Mais dans son ensemble, cette première rencontre avec le public a tenu ses promesses. Elle a permis de clarifier les enjeux auxquels nous sommes tous confrontés et sur lesquels nous devrons agir, sans attendre que l'on nous l'impose.

Quant au tourisme, il s'agissait d'un projet que j'avais depuis longtemps et que je n'avais pas encore pu réaliser. Celui de réunir tous les acteurs professionnels de la branche présents sur le canton.
Cette rencontre co-organisée avec l'office de  tourisme de Villaines-la-Juhel a eu lieu mardi après midi à Villaines. Un professionnel sur deux a répondu favorablement,  ce qui me paraît très satisfaisant.

Si la saison semble s'être assez bien déroulée, les participants n'ont pas manqué d'évoquer le besoin qu'ils ont de se faire mieux connaître auprès des sites remarquables (Jublains, Sainte-Suzanne, Mayenne, les Alpes Mancelles, Carrouges...) qui nous entourent, tous à moins de trente kilomètres, et qui ne disposent pas forcément d'une capacité suffisante en hébergement.
Ils ont également souhaité disposer de documents locaux comme les cartes touristiques et les sets de table qui avaient fait la réputation du "Haut-Maine-et-Pail". Ils ont enfin, et c'était inévitable, fait part de leurs avis quant à la "concurrence" qu'ils ressentent de la part des collectivités qui gèrent en direct des équipements touristiques. Des sujets donc, qui animeront notre prochaine rencontre prévue au printemps...

Si je voulais être complet, j'évoquerais la réunion du comité syndical du parc Nomandie-Maine où il nous a été proposé de valider un schéma éolien beaucoup trop contraignant que les conseillers généraux de la Mayenne et nos collègues conseillers régionaux des Pays de la Loire, ont refusé d'accepter.
Décidément, l'environnement est partout. Pas une réunion sans son couplet "nature", pas un budget sans sa ligne "développement durable" ou "agenda 21".

Sans jeu de mot trop facile avec ce papier, je m'y trouve "comme un poisson dans l'eau".

Mais vous n'avez peut-être pas encore tout vu: Copenhague arrive!
Ceux qui ne veulent pas entendre parler d'environnement, de réchauffement climatique, feraient mieux de partir sur une île déserte...




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