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l'actu de la semaine
La vie associative est riche dans le canton
Il y a eu d'abord la MSA qui organisait une information sur le thème de "l'alimentation et la santé". Près d'une centaine de personnes étaient présentes. Puis jeudi après-midi, le club des aînés tenait son assemblée générale en présence de Monsieur André LAS, Président départemental. Vendredi soir, c'était le tour de l'association "bien vivre en Mayenne", présidée par Daniel GRIVOT, et au même moment "Téléproton" qui accueillait le Docteur CELLIER du centre anti-cancéreux " Paul PAPIN" , d'Angers, pour nous parler du cancer de la prostate. Et enfin, ce dimanche matin, la société de pêche du canton tenait aussi son assemblée générale.
Beaucoup de monde, dans toutes ces réunions! même si je déplore l'absence des autres élus locaux qui auraient sans doute quelque chose à apprendre aussi dans ces lieux de débat.
Finalement une préoccupation revient à chaque fois: c'est l'environnement et la santé.
Tous les responsables ne l'abordent pas de la même manière, et pourtant les discussions que je peux avoir dans ces occasions me montrent à chaque fois qu'il ne suffit pas d'être classé "écologiste" pour penser qu'il y a beaucoup de choses à faire pour préserver et améliorer notre environnement.
Bien sûr, j'ai fait le lien avec les débats que nous avons eus au Conseil Général cette semaine à propos de l'alimentation "bio" dans les cantines des collèges, mais aussi sur la protection de l'eau (rivières, captages...). Je note que la population et les responsables des associations sont souvent plus conscients de la situation que les "politiques". Cela me conforte évidemment dans mes positions. La crise économique est là, ce n'est justement pas le moment d'ignorer ces sujets que l'on appelle communément "développement durable", bien au contraire!
Les problèmes de santé commencent la plupart du temps par une alimentation déséquilibrée et basée sur des produits venant de l'industrie et du bout du monde. Or, revenir à des produits plus locaux, n'a que des avantages, par le coût, par les dépenses de transport que l'on réduit, par la "surveillance" des consommateurs qui est plus facile et par le travail local que cela procure.
Limiter les usages de produits de traitements sur les cultures (et dans les jardins) permet aussi de protéger l'eau dont on a tous besoin ainsi que les rivières que nos pêcheurs arpentent régulièrement. Là aussi, aurons-nous toujours les moyens de payer des travaux de dé-pollutions alors que nous pourrions tout simplement éviter la pollution en faisant des économies?
Il y a là de vrais sujets de réflexion, et je suis convaincu que notre socièté, qui va mal actuellement va devoir se demander si la solution se trouve dans le "toujours plus" ou dans le "toujours mieux".
Personnellement, et vous l'avez compris depuis longtemps, je penche évidemment pour la dernière formule, mais il n'est pas facile de le dire. Bien que lâche, la fuite en avant est plus simple à imaginer.
A bientôt, sur ce blog pour le compte-rendu de la session du Conseil Général qui se termine ce lundi 02 février.
Environnement, transports, économie et agriculture bio au menu de la deuxième journée de session
Réunis aujourd'hui, nous avons examiné les rapports de la commission environnement et santé publique, ceux de la commission transport et mobilité, que je préside, ainsi que l'économie, la culture et la jeunesse.
La matinée a été assez animée, parce qu'il était question d'environnement, et cela provoque toujours beaucoup de débats, voire de crispations. Évidemment, il y a des "spécialistes" dans ce domaine...
Je suis intervenu à plusieurs reprises, d'abord sur la consommation de l'eau, ou plus exactement, le "gaspillage" de l'eau. Certains secteurs (dont le nôtre!!!, j'en suis navré) perdent près de 50% de l'eau qu'ils pompent. Cela a un coût, cela comporte un risque d'épuisement plus rapide de la ressource et cela montre que les canalisations n'ont pas bénéficié de toute l'attention dont elles avaient besoin.
Le Conseil Général va donc être plus exigeant dans l'organisation de la distribution de l'eau, en tout cas, c'est ce que je souhaite.
Notre secteur n'est pas oublié dans les aides aux investissements liés à l'eau potable et à l'assainissement puisque le CCV va recevoir 530000€ pour la station d'épuration de Villaines la Juhel mais également 46000€
pour le réseau d'eau à la "vaucelle" et à Courcité.
Nous avons beaucoup débattu aussi de l'agriculture biologique. Le travail du CIVAM BIO a été reconnu, et c'est bien la moindre des choses. Cet organisme a reçu une subvention de 30000€. J'aurais préféré que nous puissions aller plus loin, mais les freins sont difficiles à lever. Il pourra par contre "flécher" 5000€ sur l'organisation des producteurs en vue de la fourniture dans les cantines des collèges.
L'énergie a mobilisé une partie de la matinée également. Pour ma part, j'ai salué le travail fait par le Conseil Général dans ce domaine. J'ai suggéré entre autre la poursuite de notre développement éolien (c'est en bonne voie) et des mesures d'économie basées sur l'exemple de "écowatt" en faisant cette démarche à l'échelle du Département. Ce qui a fait dire à Jean Arthuis que Claude Gourvil était "négawatt", que j'étais "écowatt", et Norbert Bouvet qui ne voulait pas être en reste s'est qualifié lui-même de "Mégawatt".
Enfin, nous avons traité les dossiers de transport scolaire et de transport des voyageurs.
La nouveauté principale réside dans le lancement à la fin des vacances de Février, de "navettes" autocar directes entre Mayenne et Laval, et retour.
Je fonde beaucoup d'espoir dans ce nouveau service. Il est censé répondre au besoin des personnes qui se rendent à leur travail chaque jour. Nous regarderons bien sûr avec beaucoup d'attention la fréquentation sur cette ligne.
Lundi, nous nous retrouvons pour voter le budget primitif. Serons-nous unanimes? Pourquoi pas, la crise nous oblige à dépasser les clivages pour gérer notre Département au mieux et au service de tous les Mayennais. J'espère aussi que le plan de relance annoncé vendredi dernier en ouverture de session par Jean Arthuis recevra l'appui de tous.
Budget Primitif: 3 jours de session au Conseil Général
Comme chaque année au mois de Janvier, l'assemblée départementale planche sur le budget primitif du Conseil Général. Nous serons donc réunis pendant trois jours (non consécutifs) le 23, 26 janvier et 02 février prochain pour étudier l'ensemble des actions de notre collectivité.
L’ordre du jour sera consacré le 23 en matinée à l’examen des dossiers des commissions solidarité « personnes âgées, personnes handicapées, enfance famille et insertion ». l’après-midi, nous étudierons les travaux des commissions « développement des territoires, et enseignement ». Pour ma part, je présenterai ce jour là un rapport intitulé "accompagnement du développement local". Il traitera entre autre du déploiement de l’ADSL sur l’ensemble du Département et des aides aux communes rurales.
Le 26 au matin, ce sont les travaux des commissions « environnement, santé publique », et « transport » qui seront passés à la loupe. Il s'agit de deux domaines qui m'intéressent particulièrement, vous n'en doutez pas, et qui mobilisent toute l'attention des Conseillers Généraux.
L’après-midi du 26 janvier sera consacré à l'économie, à la culture, à la jeunesse et au sport.
Enfin, le 02 février, nous débattrons des moyens financiers nécessaires à la mise en oeuvre
de tous les choix qui auront été validés au cours de ces trois jours de débats publics.
Je ne manquerai pas de vous tenir informés des principales décisions et le cas échéant, des positions que j'aurai défendues.
Si vous le souhaitez, vous pouvez assister vous aussi à ces débats. Une tribune est prévue à cet effet. Il vous suffit de vous présenter au 39 rue Mazagran, à Laval entre 9h30 et 12h30, ou entre 14h et 17h pendant ces trois jours.
Recensement de la population: les chiffres du canton
|
Communes |
Population municipale au recensement de 1999 |
Population légale municipale en vigueur au 01/01/2009 |
Evolution |
|
Averton |
603 |
648 |
+ 7.4 % |
|
Courcité |
992 |
998 |
+ 0.6 % |
|
Crennes-sur-Fraubée |
178 |
186 |
+ 4.5 % |
|
Gesvres |
544 |
532 |
- 2.2 % |
|
Loupfougères |
368 |
427 |
+ 16 % |
|
St-Aubin-du-Désert |
236 |
244 |
+ 3.4 % |
|
St-Germain de Coulamer |
393 |
399 |
+ 1.5 % |
|
Saint-Mars-du-Désert |
169 |
192 |
+ 13.6 % |
|
Villaines-la-Juhel |
3179 |
3106 |
- 2.3 % |
|
Villepail |
205 |
192 |
- 6.3 % |
|
TOTAL |
6 864 |
6 924 |
+ 0.87 % |
Avec une progression de 4,79%, la Mayenne affiche un beau dynamisme démographique.
Le canton n'est pas totalement en reste, mais, comme un certain nombre de cantons ruraux, l'augmentation de la population s'est faite principalement dans les plus petites communes.
Finalement la belle progression de ces communes semble s'être faite au détriment de Villaines la Juhel.
Au bout du compte, le canton n'a gagné que 60 habitants.
C'est une constante dans le département, et ailleurs.
cela n'est pas sans poser quelques questions. En effet, le déplacement d'une partie de la population qui quitte la ville-centre pour s'installer dans des communes où le foncier et
l'immobilier et souvent moins cher, laisse à cette ville-centre la charge d'organiser les services dont chacun peut avoir besoin. C'est ce qu'on appelle les charges de centralité. Heureusement, à
Villaines la Juhel un grand nombre de ces services (piscine, culture, ...) sont partagés par la CCV. Mais cela n'est pas encore suffisant. Puisque le gouvernement veut revoir l'organisation des
collectivités, voilà un domaine sur lequel il ferait bien de se pencher. Pour que les finances des chefs-lieux de canton restent tenables, il faut répartir toutes les charges au sein des
communautés de communes. Il faudrait sans doute aussi en profiter pour revoir le mode de désignation des élus intercommunaux.
Cet "exode" vers les communes périphériques entraîne également des déplacements qui peuvent finir par être coûteux pour les habitants. Évidemment, depuis quelques mois, le carburant a baissé,
mais souvenez-vous de cet été. Beaucoup de ces nouveaux accédants s'inquiétaient de la flambée du pétrole. Il y a fort à parier que cette situation reviendra. Économiquement ce sera lourd, et
écologiquement cela ne sera pas le top non plus.
Voici venu ce nouvel an!
Peut-être y-a t-il dans cette célébration de la nouvelle année une démarche conventionnelle? Mais il est aussi de bon ton de tenir un discours non conventionnel, et donc de condamner toutes
ces agapes.Restons simple, laissons ce débat de côté. Outre les vins d'honneur et autres cérémonies, la période qui marque le passage d'une année à l'autre est avant tout l'occasion de
nous rappeler nos joies et nos peines, de faire le bilan de nos choix, de nos actions, de se fixer des perspectives.
Indiscutablement, 2008 laissera un goût d'inachevé à toutes celles et ceux qui m'ont accompagné dans cette formidable période de la campagne électorale des municipales à Villaines la Juhel. Je
note encore maintenant avec beaucoup de plaisir que les liens qui nous ont unis, candidats et non candidats, restent très forts. Mais rapidement toutes ces vicissitudes de la vie publique
locale se sont trouvées balayées par des préoccupations bien plus graves qui nous venaient d'outre-Atlantique. Pendant quelque temps, nombre de nos concitoyens pensaient que cela ne les
concernait pas. C'était sans compter sur l'ampleur du phénomène. Aujourd'hui, chacun admet que notre vie se trouvera bouleversée par les changements que nos sociétés vont être amenées à subir (ou
choisir...) dans les années qui viennent.
Je ne prédirai pas l'avenir ici.Je sais par contre que nous devrons, nous les élus et autres responsables, être extrêmement vigilants.
- Une crise comme celle que nous traversons risque de laisser encore un peu plus de personnes sur le bord du chemin. La solidarité devra figurer au premier rang de nos
préoccupations.
- Les équilibres économiques à travers le monde étaient déjà en pleine évolution, et rarement en notre faveur. Le maintien de notre tissu d'entreprises, y compris dans notre
canton, ne se fera pas sans un peu d'intelligence et surtout sans avoir admis que l'unité de la part de ceux et de celles qui prétendent jouer un rôle dans notre territoire est
essentielle.
- Enfin, et cela n'est pas sans donner une certaine satisfaction à ceux qui plaident depuis si longtemps pour une économie respectueuse de l'environnement, cette crise, couplée aux effets
désastreux de l'industrialisation folle, va nous obliger à revoir nos copies. Nous pouvons imaginer un véritable développement économique durable. Il passe d'abord par le respect
des ressources, pour garantir un partage entre tous les hommes et avec les générations futures. Ce concept ,qui prend des noms nouveaux comme " économie verte" ou "écolonomie" etc..., a toute sa
place chez nous. Les associations, les entreprises, les collectivités peuvent être les fers de lance pour ce nouveau développement.
C'est en tout cas le voeu que je forme pour cette année dans notre canton et notre Mayenne.
Bonne année à toutes et tous.
Energies tous azimuts en Mayenne !
Hasard ou pas, c’est au moment ou le débat sur le passage de la THT est relancé en Mayenne, par l’annulation des arrêtés municipaux pris par une trentaine de maires interdisant la construction de la ligne sur leur commune et par la venue de la secrétaire d’état à l’écologie, que des solutions alternatives en production d’électricité font la une des journaux Mayennais.
Dans la semaine, tout y est passé !
-Les éoliennes, bien sûr, dont la construction avance à grands pas dans le Nord-Mayenne,
-La centrale hydroélectrique nouvelle formule, qui vient d’être inaugurée au moulin de la Roche à Commer,
-La méthanisation à partir de déchets d’abattoirs et de déchets verts à Craon,
-Et, grosse cerise sur le gâteau, « l’usine à gaz » de Villiers-Charlemagne.
De quoi risquer l’overdose !
Alors, tentons d’y voir clair.
Pour les éoliennes ; RAS, en tout cas, pas ou peu de critiques. Une répartition géographique bien pensée au travers des ZDE (merci le Conseil Général) permettant à la fois une bonne intégration paysagère, et une bonne distribution sur le réseau. Le tout pour une production intéressante qui pourrait atteindre à terme, 100 à 150 Mégawatts répartis sur le département à partir d’investissements privés d’à peu près un million d’euros par mégawatt, soit 100 à 150 millions d’euros.
De son côté, la turbine hydroélectrique de la société SHEMA (groupe EDF) n’a pas à rougir d’autant qu’elle garantit un passage plus facile des poissons. Sa production est assez constante. Seul reproche : sa faible production qui plafonne à 0,15 Mégawatt. Il faut donc une quinzaine d’installations du même type pour équivaloir à une seule éolienne.
La méthanisation, elle aussi représente un très grand intérêt et a le mérite de résoudre plusieurs problèmes à la fois. La production d’énergie électrique et la production de chaleur, tout en recyclant les déchets. Une piste que nos voisins Allemands exploitent depuis plus de 15 ans et qui je l’espère, va enfin se développer dans notre Mayenne rurale. Dommage que les mises aux normes des exploitations agricoles pour la gestion des effluents d’élevage et qui ont pourtant coûté fort cher avec un résultat environnemental quelquefois discutable, n’aient pas intégré cette dimension énergétique.
Reste donc l’ « usine à gaz ».
Dit comme cela vous comprenez immédiatement ma réserve.
Le projet mérite malgré tout qu’on s’y arrête. Bien qu’étant une énergie fossile, le gaz constitue une source intéressante pour la production d’électricité, en particulier sur les périodes de consommation de pointe.
Cela ne justifie pas pour autant un tel gigantisme, et surtout, cela ne justifie pas une installation en rase campagne, sur une rivière de taille moyenne et dont le débit est assez fluctuant, loin, très loin, des lieux de consommation, ce qui nécessite un transport de l’électricité et interdit un système de cogénération.
Mais ce projet pose d’autres problèmes que ses promoteurs n’ont peut-être pas mesuré complètement.
Spontanément, la logique nous fait dire que entre l’EPR et cette centrale, il risque d’y avoir une installation de trop.
Plus encore, une autre comparaison nous vient à l’esprit, c’est celle du coût.
Dans le cas de la centrale à gaz, on nous annonce un investissement de 500 millions d’euros pour une production de 1100 mégawatts, ce qui est sans doute assez proche de la réalité, alors que l’EPR atteint des sommets puisque l’on parle maintenant de près de 5 milliards d’euros pour une production théorique de 1500 mégawatts.
Une différence énorme qui devrait en toute logique, et dans cette période de vaches maigres, disqualifier ce dernier.
En somme, diversifions, voyons moins grand, généralisons le système d’écrêtement www.ouest-ecowatt.com/ - expérimenté en Bretagne et nous pourrons penser autonomie énergétique en Mayenne.
Daniel LENOIR le 21 décembre 2008
La Mayenne présente au salon du cheval et au salon Nautic
A l'initiative du Comité Départemental du Tourisme (C.D.T.) et de la randonnée équestre, la Mayenne tenait un stand au salon du cheval qui s'est déroulé la semaine dernière à Paris. Plusieurs professionnels Mayennais avaient choisi d'accompagner cette manifestation, dont Marie-Claire et Daniel LE STUNFF du haras du Bas Courtoin à Gesvres.
Mardi, j'ai eu le plaisir de faire partie de la délégation des élus Mayennais qui s'est rendue à Paris pour saluer les exposants et participer à la promotion touristique du département. Nous en avons profité pour parcourir le salon Nautic (situé lui aussi Porte de Versailles) où une autre entreprise Mayennaise "Nautiraid" basée à Vaiges exposait. Cette entreprise, dirigée par Eric FLAMBARD, fabrique des canoës, kayaks et autres bateaux pliants. Un créneau original qui emploie une quinzaine de personnes.
