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Les collégiens Villainais, très actifs sur le thème de l'Europe

30 Mai 2010 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #texte libre

La presse s'en est faite l'écho, le collège Saint Nicolas a été à nouveau invité au Conseil général ce vendredi pour recevoir le deuxième prix, ex-aequo avec le collège du prieuré de Craon dans le cadre de l'action "Destination Europe"

 

Il faut saluer l'engagement des professeurs qui ont accompagné les élèves pour imaginer sous la forme d'une saynète, ce que sera l'Europe en 2050.
L'idée proposée en lien avec la "Maison de l'Europe", l'inspection académique et l'enseignement catholique était fort judicieuse. En effet, ces jeunes devaient  tout à la fois  regarder comment vit notre Europe en 2010 et penser l'Europe qu'ils vivront quand ils auront 55 ans.

 

Mais la coïncidence a fait que le collège "les garettes" de Villaines-la-Juhel n'a pas été en reste, puisque que les professeurs et les conseillers principaux d'éducation ont organisé au cours de l'année scolaire, une formation à la citoyenneté qui a concerné tous les délégués de classe de l'établissement.
Cette action a été conduite en relation avec le collège de Bais et a abouti à un déplacement tout récemment au sein des institutions Européennes à Strasbourg.

Je me réjouis de toutes ces initiatives et je suis ravi que le Conseil général les soutienne fortement  sous une forme ou sous une autre.

Concernant les collèges publics des garettes et de Bais, c'est par une subvention particulière que nous avons accompagné les collégiens dans leur déplacement.

 

Au moment où nous saluons la mémoire de Robert BURON qui a su faire preuve d'un grand oecuménisme concernant les écoles et qui plus est, a été un Européen de la première heure, ces événements sont porteurs d'espoir.

 

Je voulais que cela soit dit !

 

 

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Classe Presse : Nouvelle distinction pour les élèves Villainais du collège Saint Nicolas

25 Mai 2010 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #L'actu de la semaine

 

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  Clément, Sören et Jean-Hubert en compagnie de Jean François Liger, leur directeur lors de la remise du prix

 

Pour la septième année consécutive, les journaux locaux, Ouest-France, le Courrier de la Mayenne, et le Haut-Anjou ont organisé en lien avec l'inspection académique la direction diocésaine de l'enseignement catholique  et le Conseil général de la Mayenne une opération qui permet de promouvoir la presse auprès des collégiens, et souhaitons-le, de leur donner envie de lire.

 

Cet exercice d'éducation à la citoyenneté a permis pendant 8 semaines à 630 apprentis journalistes de décrypter l'information et d'écrire des articles sur le thème de "habiter".

 

Au total, 26 classes étaient engagées dans cette "compétition" (16 pour le public et 17 pour le privé), faisant de la Mayenne le premier département participant à cette opération avec le plus grand nombre d'élèves concernés.

 

Le Collège Saint Nicolas de Villaines-la-Juhel qui s'était distingué l'an dernier avec un deuxième prix était à nouveau nominé pour la remise des prix qui avait lien vendredi dernier au Conseil général.

Cette fois-ci après un suspense insoutenable, les trois élèves de 4ème se voyaient décerner le prix de la meilleure photo puisque vous le savez, la presse est faite d'écrits, mais elle contient aussi des images qui quelquefois parlent autant que les mots.

 

Cette photo primée qui nous montre un artisan charpentier local à l'oeuvre sur un toit sera à la une du journal Ouest-France du 27 mai et du courrier de la Mayenne de la semaine prochaine.

 

Je suis vraiment ravi qu'un établissement Villainais fasse cette démarche d'ouverture vers le monde en permettant à ses élèves de lire prés de 40 journaux pendant 8 semaines.

La presse est souvent décriée. J'entends régulièrement des élus locaux, y compris à Villaines qui se plaignent de la manière dont le journaliste ou le correspondant relate les événements qui les concernent. Tout cela est toujours déplacé. Il serait d'ailleurs intéressant de savoir ce que pensent les élèves lecteurs de ces attitudes.

 

Que ce soit au niveau local ou au niveau national, le politique voudrait contrôler les médias. Heureusement les journalistes sont très attachés à leur indépendance et je préfère un journaliste qui se trompe, y compris sur mon compte, qu'un journaliste à la botte d'un pouvoir quelconque.

Evidemment, l'équilibre est fragile. Chacun sait que la presse peut faire et défaire des carrières d'hommes politiques. Mais c'est le prix de la démocratie. çà tombe bien, je n'ai pas de carrière politique à défendre. Vous ne m'entendrez donc jamais attaquer un journaliste. Si nécessaire je peux émettre un avis sur son approche, sur ses "oublis" et contester ses affirmations mais son indépendance d'esprit est notre trésor commun. Alors si nous voulons garantir cette liberté de la presse qui manque tant dans un si grand nombre de pays, gardons nous bien de critiquer.

 

Une telle opération auprès de jeunes adolescents ne peut les laisser indifférents. Ils auront maintenant un autre regard sur la presse et sur l'information. Rien que pour cela, une telle initiative mérite d'être saluée et soutenue.

 

 

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Solidarité territoriale : En Mayenne c'est tangible

18 Mai 2010 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #L'actu de la semaine

Vous le savez sans doute, tous les quinze jours la Commission permanente du Conseil général de la Mayenne se réunit à Laval.

Elle est composée de 16 membres et  il lui revient la responsabilité d'exécuter dans le détail les décisions prises par l'assemblée toute entière.

Elle attribue donc les subventions aux particuliers, aux associations départementales et aux collectivités locales.

 

Lors de ses 2 dernières réunions, le 03 mai et le 17 mai elle a par exemple accordé 51563 € à la Communauté de communes de Villaines-la-Juhel (ccv) pour une étude sur l'alimentation en eau potable sur l'ensemble du Nord-Est du département. Cette aide s'inscrit dans le programme qui vise à élaborer un schéma directeur d'alimentation en eau potable. Une réflexion est en effet engagée dans ce sens parce que l'organisation de la distribution dans ce domaine est très éclatée. La Mayenne compte 70 structures différentes, qu'il s'agisse de SIAEP (syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable), de communautés de communes, de Syndicats à vocations multiples, ou de communes.

Ce fonctionnement éclaté a sans doute l'avantage de permettre une grande proximité, mais il entraîne aussi des différences importantes de traitement entre les Mayennais, en particulier en ce qui concerne les tarifs de l'eau pour les usagers.

Les périodes de sécheresse nous rappellent également que le fonctionnement en petits syndicats fait souvent courir le risque aux abonnés d'une rupture d'approvisionnement puisque les prélèvements ne peuvent généralement pas être très diversifiés sur un même territoire, qui plus est, de petite dimension.

 

Il est donc bon d'engager ce processus de mutualisation des moyens d'approvisionnement en eau.

 

Dans ce domaine de l'eau, l'accompagnement du Conseil général  pour les études ne représente qu'une faible part de son intervention. Il finance surtout les travaux que les communes ou communautés de communes réalisent, soit sur leur réseau d'alimentation, soit sur les stations d'assainissement.

Là encore, la CCV s'est vue attribuer hier 27600 € pour le réseau d'eau potable sur les secteurs de la " Rossignolière" et "l'ossendière, à Courcité, et 33750 € pour les 25 branchements à l'assainissement situés à la "sourderie" à Villaines-la-Juhel.

Je rappelle au passage qu'il a versé près de 750 000 € récemment pour la nouvelle station d'épuration de Villaines.

 

Mais le Conseil général s'intéresse aussi au sport, à la culture, aux déplacements des jeunes étudiants à l'étranger et j'en passe;

Concrètement la CCV a reçu 25367 € pour l'accompagnement culturel du Prisme en 2010.

Et hier encore, nous avons voté en Commission permanente la somme de 23100 € pour la construction de la piste de BMX qui sera installée sur le site des perles.

 

J'ai bien conscience d'être obligé de rappeler moi-même ces informations alors que je trouverais assez logique et naturel qu'elles viennent un peu plus de ceux qui reçoivent mais voilà, c'est comme cela...

 

Décidément, ce mois-ci le canton a été particulièrement "gâté" parce que la commune de Courcité a bénéficié d'une subvention de 10 000 € au titre des amendes de police (cela peut rassurer les malheureux "contributeurs" malgré eux. Leur argent sert un peu nos territoires!!!). Cette somme préfigure une autre participation du Conseil général qui sera bien supérieure à cela pour les travaux que la commune va entreprendre prochainement dans le bourg.

Et enfin, les particuliers n'ont pas été oubliés, puisque nous avons accompagné la propriétaire d'un manoir classé pour la restauration d'une cheminée, et des jeunes étudiants du canton ont bénéficié, comme c'est le cas souvent, d'une aide pour leur stage à l'étranger qui va de 390 € à 590 € selon que le stage a lieu en Europe ou hors d'Europe.

 

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Que vont devenir nos retraites ?

9 Mai 2010 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #L'actu de la semaine

La question est dans toutes les têtes.

J’ai assisté récemment à un débat tout à fait intéressant, très ouvert quant aux analyses et aux propositions, sur ce thème des retraites.

 

Participaient à cette soirée, Patrick POIZAT, syndicaliste de la CFTC et membre du COR (conseil d’orientation des retraites), Gérard CORNILLEAU, économiste et directeur au département d’études du centre de recherche en politiques sociales de sciences po, et Jean ARTHUIS, que l’on ne présente pas en Mayenne qui répondait lui aussi à l’invitation de son collègue sénateur, François ZOCCHETTO pour ce débat organisé par l’alliance centriste.

 

En toute modestie, le premier constat qu’il faut faire à l’issue d’un tel débat, c’est que la question est bien complexe. Complexe d’abord dans les solutions techniques qui peuvent être envisagées, mais complexe aussi par les choix politiques que cela nécessitera et à partir desquels chaque responsable politique souhaite si ce n’est tirer profit, au moins ne pas payer le prix fort de positions sans doute courageuses, mais impopulaires.

 

Une évidence s'impose : Notre fonctionnement actuel ne pourra pas durer. Tous nos interlocuteurs sont d’accord là-dessus. Mais curieusement, Gérard CORNILLEAU a dit clairement qu’il ne trouvait pas opportun d’engager cette réforme maintenant. Selon lui, il n’y a pas urgence. Le système mis en place en 2003 a  réglé un certain nombre de questions, dont la prise en compte de la durée de cotisations. De plus il craint, et je le rejoins là-dessus, que le report de l’âge légal de la retraite soit pénalisant justement pour ceux et celles qui ont commencé à travailler très jeunes. Il est convaincu aussi que cette réforme, conduite dans l’urgence, avec un calendrier électoral sclérosant ne permettra pas  d’aller au fond de la réflexion. Pourtant, d’après lui, elle devrait aboutir  à la disparition des régimes spéciaux, dont la plus part  ne trouvent leur équilibre que dans la compensation démographique et donnent souvent des situations extrêmement complexes et injustes pour les bénéficiaires dont la carrière s’est déroulée sous plusieurs régimes.

Mais la réforme est lancée, alors que faut-il faire ?

Techniquement, dans notre régime par répartition, le montant des cotisations des actifs ne suffit déjà plus à verser les pensions de ceux et celles qui en bénéficient, et cela ne va pas s’arranger puisque l’espérance de vie augmente chaque année. En 2009, à 60 ans les hommes gardent une espérance de vie de 22,2 ans, soit jusqu’à 82,2 ans, et les femmes de 27 ans c’est à dire jusqu’à 87 ans. C’est 1 an de plus qu’en 2004 pour les deux sexes.

Or, personne n’imagine de baisser le montant des retraites. Il est déjà très faible pour un grand nombre de bénéficiaires. Et puis ce serait un coup de frein supplémentaire sur la consommation.

Faut-il prélever plus sur les actifs ?

Evidemment une augmentation de cotisation de 3,5 à 4 %, montant indiqué comme nécessaire à l’équilibre du système, générerait aussi une atteinte au pouvoir d’achat. Cela signifierait une perte chaque mois de 75 € pour un salaire de 1600 €. Sous une autre forme, cela représenterait la disparition de 3 à 4 ans de pouvoir d’achat sur une carrière complète. Pas banal !

Pourtant tous nos interlocuteurs s’accordaient  sur l’obligation de lier étroitement cotisations salariales et versement de la retraite, la plus part allant même jusqu ‘à considérer les droits acquis, comme un salaire différé.

Faut-il pour autant exclure d’autres sources de financement ?

Bien sûr, spontanément  l’idée d’un prélèvement sur les produits financiers et autres revenus du capital  vient à l’esprit.  Mais elle est peut-être un peu trop simple. Et puis elle est incertaine. Les fonds de pension Américains, qui je l’admets n’ont pas la même structure, nous montrent quand même le risque qu’il y a à appuyer sa retraite sur des ressources aussi volatiles que les revenus financiers.

Alors regardons peut-être dans les pays du nord de l’Europe. Certains ont fiscalisé une partie des cotisations retraites permettant à l’état de garantir une part importante d’une retraite de base qui pourrait s’apparenter à notre minimum vieillesse, à ceci près qu’il est versé à toute personne ayant atteint l’âge légal ou le nombre d’années nécessaires à la liquidation de ses droits.

Voilà une formule qui tout en assurant un revenu minimum et décent à chaque citoyen ayant travaillé, permet d’élargir l’assiette de prélèvements au-delà des seules cotisations des salariés.

Cette solution pourrait difficilement voir le jour sans une autre refonte, bien nécessaire elle aussi : celle de la fiscalité.

Vous l’avez compris, dans cette hypothèse, le salarié verrait sa cotisation diminuer au profit d’une taxe affectée qui pourrait porter, soit sur la consommation, et là nous nous rapprochons de la TVA « sociale », ou de « solidarité », chère à Jean ARTHUIS, soit sous la forme d’un impôt sur le revenu élargi.

Je vous passe la partie du débat qui a porté sur la forme que doit prendre l’évaluation du montant de la retraite. Faut-il une référence sur les 25 dernières années ? Faut-il aligner tout le monde sur la même méthode de calcul ? Faut-il imaginer un système par point comme c’est le cas chez nous les agriculteurs ?

Les partenaires sociaux ont du pain sur la planche, et la crise économique ne nous aide pas, elle qui réduit un peu plus l’assiette des cotisants à chaque fois qu’elle entraîne un licenciement, ou pire, une fermeture d’entreprise.

 

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Comptes administratifs : vous avez le droit de savoir

1 Mai 2010 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #L'actu de la semaine

Article 15 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen 1789

- La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.

Cette phrase pourrait sembler anodine. Pourtant, plus de 200 ans après, elle reste  d'actualité et tellement indispensable au maintien et sans doute dans certains cas, au rétablissement de la confiance des citoyens envers leurs représentants politiques.

C'est comme cela que chaque année au premier semestre, le Conseil général se réunit en séance plénière pour entendre les rapports présentés par chacun des présidents de commission, ou son vice président sur les actions menées par l'institution au cours de l'année précédente.

Mais c'est aussi l'occasion d'accueillir le représentant de l'état dans le département, Monsieur le Préfet, accompagné de tous ses chefs de service qui viennent nous rendre compte de l'action des services de l'état.

Nous étions donc réunis hier, vendredi 30 avril pour participer à cet exercice d'apparence formel, mais qui est tout à fait nécessaire pour appréhender les enjeux des décisions que nous avions prises en 2009 et mieux apprécier je l'espère, celles à venir en 2010.

Bien sûr, le commun des mortels pense ne pas avoir facilement accès à tous ces compte-rendus. Il peut pourtant se les procurer, au moins sous leur forme résumée, soit sur papier dans un recueil fort bien fait par le service de la communication du Conseil général, soit sur le site : http://www.lamayenne.fr/ en cliquant sur l'onglet "l'institution" puis dans la rubrique "guide pratique" un autre clic sur le rapport d'activité.

Bon d'accord, au moment où je vous écris cet article, le rapport de 2009 n'est pas encore en ligne. Il devait être validé par les Conseillers généraux avant de pouvoir être publié. C'est chose faite depuis hier soir. En attendant vous pouvez encore consulter celui de 2008.

Pour des raisons de place que vous comprendrez aisément, je ne vais pas vous en faire un nouveau compte-rendu.

Je voudrais malgré tout vous dire que la mission "transports et mobilité" qui me concerne un peu plus que les autres... a représenté un budget de 17 millions d'euros, dont 10,6 Millions pour les scolaires et 5, 4 pour les autres voyageurs.

Nous transportons Près de 10000 élèves chaque jour sur 392 circuits et nos autocars ont effectué 3 520 029 kilomètres en 2009.

Notre objectif dans ce domaine pour 2009 était de réduire le temps de transport des élèves pour leur éviter les trajets interminables et fatiguants et de limiter l'impact environnemental du transport.

Nous pouvons dire : "mission réussie" puisque le nombre de kilomètres parcourus à diminué de 156000 en 2 ans, qu'il n'y a plus de trajets au delà de 45 à 50 minutes et en plus, le coût du transport a baissé de plus de 4%.

Du côté des voyageurs non scolaires, la progression de la fréquentation atteint 8%, approchant les 200 000 usagers.

Au total, 70 entreprises de transport travaillent pour notre compte et emploient 443 conducteurs.

En plus du service rendu à la population voilà une activité qui a un impact économique non négligeable dans le département.

Puisque j'ai évoqué la présence du Préfet à notre séance publique d'hier, juste un mot pour vous indiquer que la question des éoliennes a été abordée par 3 conseillers généraux, Norbert BOUVET, Claude GOURVIL et moi-même.

Une belle unanimité qui fait plaisir à voir pour condamner le projet de loi dont j'ai fait état dans les articles précédents, et un vrai soutien sincère de la part de Monsieur PILLOTON, le Préfet de la Mayenne qui croit lui aussi au développement de cette source d'énergie dans notre département.

A nos parlementaires de ne pas se tromper de vote.

 

 

 

 

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