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Session de rentrée au Conseil Général

29 Septembre 2009 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #L'actu de la semaine

Hier lundi 28 septembre avait lieu la première session d'automne au siège du Conseil Général.

L'ordre du jour était relativement léger, l'assemblée Départementale ayant principalement à prendre connaissance des travaux en cours pour l'élaboration du schéma départemental en faveur des personnes handicapées. De nombreuses réunions ont en effet eu lieu depuis le printemps rassemblant toutes les composantes, associations, institutions et autres structures travaillant avec ou pour les personnes handicapées, et il y en a !

Représentant la commission des transports, j'ai pris part à ces travaux moi aussi depuis le début. 
Ce sera l'occasion de définir une charte d'accessibilité aux moyens de transport comme le prévoit la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.

Par ailleurs, nous avons voté les tarifs des cantines dans les collèges, puisque, vous le savez sans doute, c'est maintenant le Conseil Général qui a la responsabilité de cette décision. Pour le Collège "les garettes" ce sera 3,42€ le repas pour cette année scolaire. Le prix le plus bas se situant à 3,34€ et le plus élevé à 3,75€. Le collège de Villaines est donc plutôt dans les moins chers. Je vous rappelle que d'ici 2012, tous les collèges du Département seront au même tarif.

Nous nous sommes également prononcés sur le classement de la carrière des "égoutelles" à Villepail, en réserve naturelle Régionale. Tout un programme...
Rendez vous compte! Cette réserve représente une surface de 1ha 25.

Il n'était pas question pour nous de nous opposer à ce classement qui ne nous concerne d'ailleurs que très peu, mais je reste interrogatif quant à l'intérêt d'une telle démarche de la part de la CCV et de la Région sur une si petite surface. Ce site qui comprend essentiellement l'ancienne carrière est classé depuis 1992 par le préfet qui a pris à cette époque "un arrêté de biotope". Ceci est suffisamment contraignant pour garantir la préservation des plantes et des animaux rares qui y vivent. Cette zone fait également partie du secteur de Natura 2000 et évidemment elle est dans le périmètre du Parc Naturel Régional.

Mais c'est aussi au même endroit que la Communauté de Communes exploite un captage d'eau potable.

Rajouter une couche supplémentaire à tous ces dispositifs me fait craindre l'overdose administrative, d'autant que la "réserve naturelle régionale" prévoit une ouverture au public, et là, c'est le "conflit d'usages" que l'on peut craindre!

Je préférerais nettement, et je me suis exprimé dans ce sens hier, que la CCV et la Région rejoignent le Département et à la commune de Villepail qui sont propriétaires de plus de 80 ha sur l'ensemble de la Corniche de Pail. Avec une telle surface, une action de préservation serait me semble-t-il plus efficace. Le Conseil Général va d'ailleurs très prochainement renouveler une action d'entretien des parcelles qu'il possède en les déboisant pour éviter que le paysage se referme. Le produit de la coupe sera utilisé en bois déchiqueté pour le chauffage.

Mais il y avait un autre sujet incontournable: C'est la grève du lait et la crise qui va avec.

Je l'avais promis, je suis donc intervenu sur ce sujet publiquement pour dire mon inquiètude quant à l'avenir des exploitations laitières et en particulier celles conduites par tous les jeunes agriculteurs que j'ai rencontré ces derniers temps. J'ai rappelé également mon soutien à leur revendication concernant le maintien des quotas et leur abaissement pour limiter les risques de surproduction qui fait chuter les prix.
Bien sûr, notre prise de position n'est qu'une goutte d'eau  puisque la solution est Européenne, mais nous avons été plusieurs à intervenir dans le même sens, et en soit, cela constitue un appui.


 
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la grève du lait

21 Septembre 2009 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #L'actu de la semaine

Indiscutablement, l'action qui consiste à jeter le fruit de son travail, en l'occurence sa production laitière est pour un agriculteur un acte fort, courageux et peut-être quelques fois, désespéré.
Fils de paysan producteur de lait et paysan moi même je n'aurais jamais imaginé qu'une telle action puisse voir le jour. J'avoue même qu'à l'apparition des premiers banderoles  au bout des chemins des exploitations et à la lecture des premiers articles de presse consacrés à cette nouvelle association, j'avais des difficultés à croire qu'elle mettrait sa menace à exécution.
Pas de doute donc maintenant quant à la gravité de la situation.

C'est pourquoi, étant informé comme tout le monde de ce mouvement et en particulier par les distributions de lait qui ont eu lieu la semaine dernière à Villaines la Juhel, j'ai tenu à assister à la réunion publique de l'APLI ( association des producteurs de lait indépendants) qui se tenait vendredi dernier à Javron les Chapelles.

La crise est profonde, était-elle prévisible?
J'ai tendance à penser que oui. Depuis des années nous assistons à un perpétuel mouvement de concentration des exploitations chacune s'évertuant à récupérer toujours plus de quotas laitiers. Quelques fois aveuglément,et souvent soutenus par les organisations professionnelles agricoles dont la FDSEA,  des agriculteurs ont misé sur la production à outrance pensant qu'ils sortiraient gagnant de ce jeu de la concurrence.
Mais voilà, tout n'est pas si simple et nous pouvons nous demander si nous n'assistons pas aujourd'hui au scénario de "l'arroseur arrosé" ?
En effet, en agriculture la concurrence est largement encadrée, il suffit pour s'en convaincre de voir ce que représente le montant de la PAC (Politique agricole commune).
Les quotas jouaient donc un effet régulateur, souvent décrié, mais pourtant très efficace qui permettait de maintenir un prix acceptable. Mais la mondialisation et le libéralisme ne sont pas à l'oeuvre que dans l'industrie la finance et les services, ils concernent aussi bien entendu l'agriculture.
Les industriels laitiers et les géants de la distribution ont ainsi cherché à dérégler le marché, ne serait-ce que par un léger excédent de la production provoquant immédiatement un effondrement des prix du lait.
Les producteurs actuellement dans le mouvement de l'APLI sont donc rarement des petits producteurs, plus rarement encore des producteurs bio, je rappelle que le lait bio est payé actuellement 470€ la tonne pendant que le lait conventionnel arrive péniblement autour de 270€. Il s'agit d'agriculteurs très exposés qui ont fortement investi et qui, c'est certain maintenant, ne doivent plus leur salut qu'à une organisation des marchés. C'est pourquoi je comprends, et je soutiens d'ailleurs leur revendication d'un abaissement des quotas de 5 % ainsi que la définition d'un prix garanti.

Ce mouvement soulève aussi d'autres problèmes: Quoi qu'en disent certains, la question des mises aux normes environnementales dans les exploitations n'est pas seulement une cause des difficultés, elle peut être à terme une conséquence de  l'épisode que nous connaissons. En effet, cette période de surproduction doit nous rappeler que nous avons tous une obligation de préserver l'environnement, et donc rechercher des solutions de production qui soient plus en phase avec la maîtrise des nitrates, l'absence des pesticides dans l'eau etc...Parce que après tout, à quoi bon produire tant, en polluant si c'est pour ne pas gagner sa vie et de surcroît, jeter sa production excédentaire?

Mais cette action bouscule aussi beaucoup les sacro saintes  organisations professionnelles agricoles qui ont jusque là laissé bien peu de place au pluralisme dans les instances qui gèrent les productions.
Une forme de "révolution culturelle" semble être en marche dans la tête des responsables de l'APLI. Seront-ils disposés à imaginer une autre approche de l'agriculture qui garantisse autant la production, l'environnement et le maintien de l'emploi ?
C'est comme cela que nous verrons si les choses peuvent réellement changer.

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La taxe carbone...

13 Septembre 2009 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #édito

Sujet brûlant sur lequel beaucoup rivalisent de démagogie, voire de populisme!
Pour ma part, j'ai attendu que les contours en soient définis plus précisément avant de m'exprimer. L'annonce du Président de République la semaine dernière a mis fin aux différentes supputations concernant son montant, sa compensation et la forme qu'elle prendrait.
Certes, il s'agira d'une loi, et à ce titre les déclarations présidentielles ne devraient être que des orientations, pourtant qui doute aujourd'hui de la mise en oeuvre de cette nouvelle taxe, sous sa forme annoncée ? Pauvres parlementaires...

Sur le fond, comment imaginer que nous puissions poursuivre cette gabegie des énergies fossiles ?
La campagne des élections présidentielles avait déjà été l'occasion de poser cette question, et sauf erreur de ma part, le principe avait été admis par les principaux leaders.

Il y avait donc, jusqu'à la semaine dernière en effet beaucoup de démagogie dans les critiques qui fusaient de toute part.

J'ai fait mes comptes!

Oui, au delà des grands principes, avant de dire que ce sont les pauvres, que ce sont les ruraux qui vont payer, j'ai voulu vérifier ce que me coûtera personnellement cette taxe.

 

Je fais 30000 km par an avec une voiture ( pas chère) qui consomme 5,2 litres au 100 km parce que j'ai déjà fait de très gros efforts de conduite. Il y a 2 ans je faisais 780 Km avec un plein, j'arrive maintenant à 900, voire 930 Km uniquement en changeant mon comportement. Et je ne vous parle pas de l'usure du véhicule et des pneus. A 17 € la tonne de carbone, on m'annonce une dépense supplémentaire de 0,04€ par litre. Si je ne modifie pas mon comportement, il m'en coûtera 62,4 € pour l'année. Première solution donc: modifier ma consommation. Au prix actuel du gasoil ( 1€/l) je devrais diminuer de 62,4 l, ce qui représente 0,2 l pour 100 km. Eh bien je fais le pari de faire cette économie. C'est une question de conduite. Pas besoin de changer de voiture, il suffit de réduire un peu sa vitesse, de mettre de la souplesse dans ses accélérations et le résultat sera au rendez-vous.
Tous les transporteurs avec qui je travaille me le disent: Les cours dispensés à leurs chauffeurs pour diminuer la consommation sont très efficaces. L'économie de 10 voire 15 % n'est pas rare.

Autre solution, réduire tout simplement le nombre de kilomètres parcourus. dans ce cas là je devrai faire 1200 Km de moins dans l'année.
Qu'est-ce que 1200 km? C'est 8 déplacements à LAVAL. Autant dire que à peine une fois par mois, je devrai regarder de plus près l'intérêt de la réunion à laquelle je suis convié. Elles sont sans doute toutes indispensables... mais il peut arriver que l'on ait le sentiment de s'être déplacé pour rien. Terminé! Avec la taxe carbone, on supprime les réunions inutiles!

Mais nous nous chauffons aussi au fuel. Vieille installation des années 80 qui sera bien sûr remplacée par une autre source d'énergie dès que la chaudière rendra l'âme. En attendant, quid de la taxe carbone ?
Chez nous, jamais plus de 19°c. La cheminée assure le complément et l'agrément... Pour 192 m2 habitables, il nous faut un maximum de 1200 litres pour l'hiver. Donc nous rajoutons 48 € de taxe carbone. Quoi faire pour récupérer cette dépense nouvelle ?
Cela sera un peu plus difficile dans l'état actuel des choses. Réduire encore le chauffage ? il faut quand-même garder un peu de confort, on vieillit... Utiliser plus la cheminée, probablement ! Ce qui est sûr, c'est que nous ferons encore plus attention, parce que c'est notre culture d'économie et d'écologie. Pas besoin de moyens particuliers pour cela.

Et puis pour terminer les comptes, j'ai compris que chaque foyer sera destinataire d'un crédit d'impôt qui pourrait atteindre pour nous , 2 adultes et 1 enfant à charge en zone rurale, la somme de 120 € environ.
je ne suis donc pas certain, si je fais attention à ma consommation, et c'est bien le but,  de payer plus qu'avant. Le solde risque même d'être positif.
Cette taxe ne mérite-t-elle pas des critiques malgré tout ? Bien sûr que si !
D'abord, à l'heure qu'il est elle ne fait pas la différence entre les gens du Nord et les gens du Sud. d'autre part, et c'est plus grave, elle exclut l'électricité du dispositif. Or, une partie de l'électricité est d'origine pétrolière, et le reste, près de 80%, provient de l'uranium ( le nucléaire ) qui ne tombe pas du ciel...
Evidemment cette exclusion n'est pas neutre. Elle rompt l'argumentaire sur les économies d'énergie. Il suffit de changer de source d'énergie en passant à l'électricité pour échapper à l'impôt. Ceci n'est pas normal. Elle peut entraîner même une augmentation de la consommation, ce qui serait un comble.

Nous n'avons pas le choix. Si nous ne voulons pas griller vivants, nous ou nos enfants, il faut cesser notre boulimie énergétique, c'est certain maintenant.

Le sommet de Copenhague sera à ce titre un moment essentiel. La France est facilement donneuse de leçons, et notre Président aime bien jouer les maîtres du monde, alors il fallait sans doute qu'il fasse un geste pour montrer sa bonne volonté. Il fallait peut-être aussi, à quelques mois d'une échéance électorale donner un os à ronger au camp écolo.
Si il veut vraiment servir la cause environnementale, qu'il impose donc que les carburants des bâteaux, cargos et autres poubelles flottantes, ainsi que le kérosène des avions soient tout simplement taxés, ce qui n'est pas le cas actuellement. Il y aurait peut-être un effet sur le prix des produits importés, mais après tout, nous pouvons attendre que les cerises, les tomates et les pommes soient mûres dans nos jardins ou chez nos maraîchers pour en manger. Et puis la concurrence avec nos produits manufacturés serait moins violente. Notre économie et notre écologie y gagneraient toutes les deux.



 

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Ce qui nous attend cet automne

10 Septembre 2009 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #édito

Décidément, les semaines et les mois passent, et l'actualité est toujours aussi riche. La crise, les réformes, et bien entendu la vie locale Mayennaise nous occupent largement.
Comme un rituel, chaque nouvelle rencontre depuis le début septembre nous améne à évoquer les vacances. "Avez-vous passé de bonnes vacances?" nous demande t-on.
Permettez-moi cette petite entorse à la règle que je me suis fixé dans ce blog et qui consiste à ne pas mélanger la vie "privée" et la vie "publique". Je vais donc vous donner quelques indications sur l'activité touristique en Mayenne en général et à la "tasse" en particulier: la crise a fait craindre en début de saison,une baisse importante de l'accueil touristique dans notre département qui ne semblait pas être doté des meilleurs atouts pour attirer des touristes moins fortunés ou en tout cas, plus regardant sur les dépenses.
Eh bien contre toute attente, la Mayenne a en général plutôt bien tiré son épingle du jeu. Je dois dire que ici, dans notre structure d'accueil touristique de "la Tasse", nous avons connu une nouvelle progression de près de 20% par rapport à l'année dernière qui était pourtant déjà très satisfaisante.
Pourquoi cela?
La première raison a trait sans doute à la proximité de plusieurs grandes villes dont Paris bien sûr qui met près de 20 millions de personnes à moins de 3 h de notre département. Pas trop cher pour un petit tour à la campagne...
La deuxième raison, je l'ai retrouvée curieusement dans la liste des mots clés utilisés par les internautes pour accéder à mon blog. A de nombreuses reprises j'ai noté la formule "chemins de randonnée", ou "randonnée pédestre" ou toute autre formule intégrant le mot "randonnée". Tout naturellement, ces personnes à la recherche de sites de randonnée voyaient l'adresse de mon blog défiler puisque j'ai fait un jour un article sur ce sujet. Étonnant, non?
La troisième nous concerne peut-être plus personnellement, mais elle est aussi une tendance qui monte, c'est l'intérêt pour l'environnement, les constructions écologiques et l'agriculture biologique. Peut-être y-a-t-il un petit côté "bobo Parisien", mais croyez moi bien, le public intéressé ne cesse de s'élargir, et la démarche se démocratise, j'en veux pour preuve un produit touristique intitulé "Escapade Bio dans le Parc Naturel Normandie Maine" qui fait un tabac.
Donc! A la question "avez-vous passé de bonnes vacances?" je réponds: " Oui, nous avons beaucoup travaillé"... mais vous avez remarqué que j'ai gardé un peu de temps pour maintenir mon blog en vie, et je ne le regrette pas parce que vous êtes vraiment fidèles. Rendez-vous compte, courant Août nous avons passé les 2500 visiteurs et les 10000 pages lues. totalement inattendu... 

Que va-t-il se passer maintenant?

Premier sujet déjà maintes fois évoqué: La réforme des collectivités territoriales. Jean ARTHUIS, le Président du Conseil Général vient de lancer les invitations pour une conférence Départementale des exécutifs locaux qui aura lieu le 25 septembre prochain à Louverné, et ce n'est que le début. L'automne sera riche en rebondissements sur cette question.

Plus près de nous, la commission locale de l'eau de la Sarthe-Amont dont je suis le vice-président et qui couvre, je vous le rappelle, plus de 250 communes réparties sur les 3 départements, Sarthe, Orne et Mayenne, , tiendra un forum local sur l'eau, ouvert au grand public le lundi 09 Novembre à Courcité, sur le canton de Villaines la Juhel.

Le collège "les garettes", autre sujet éminemment d'actualité pour ses travaux de réhabilitation sera dès lundi prochain 14 septembre le site à partir duquel  Gérald CHAIX le recteur d'académie de Nantes, Pierre BENAYCH inspecteur d'académie de la Mayenne et Jean ARTHUIS Président du Conseil Général  marqueront officiellement la rentrée scolaire 2009/2010.

Pas le temps de s'ennuyer!



 
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Le collège "Les Garettes" fait peau neuve

2 Septembre 2009 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #Canton de Villaines-la-Juhel

 Une partie du préau et l'ascenseur qui reliera les deux bâtiments


Bientôt 2 ans que les travaux du collège "Les Garettes" sont commencés!

Un chantier très important pour notre canton qui totalisera près de 3 millions d'euros d'investissements financés exclusivement par le Conseil Général.

Cette réhabilitation est remarquable à plus d'un titre.

Parmi les réalisations menées ces dernières années par le Conseil Général,  le collège des Garettes de Villaines-la-Juhel fait, véritablement, figure d’exemple. Le Conseil Général  a souhaité en effet inscrire ce chantier, qui a débuté en janvier 2008, dans une démarche de haute qualité environnementale(HQE). Tout a été étudié pour réduire la dépense énergétique, améliorer la gestion des déchets la qualité des espaces, de l’air de l’eau et enfin offrir un meilleur confort hygrothermique, acoustique, visuel et olfactif.
De surcroît, il sera le seul collège du Nord-Est du Département à être équipé d'un ascenseur et donc accessible aux élèves ou personnels handicapés. 
Les élèves, les enseignants ainsi que les agents chargés de l'entretien connaîtront dans quelques mois, je l'espère, des conditions d'étude et de travail qui seront très favorables.

Je suis convaincu que cet établissement que l'on peut qualifier de " nouvel établissement" tant la restructuration aura été importante, sera l'objet de toutes les attentions dans les semaines et les mois qui viennent.
Nous avons choisi des matériaux, des procédés et un style, un tant soit peu audacieux, surtout si on se souvient que ces choix ont été réalisés il y a 3 ou 4 ans.
Alors, il sera visité, inauguré, pris pour exemple, et les Villainais pourront fort légitimement être fiers de leur collège.
J'en suis assez fier aussi...
Depuis 2001 ce dossier me tient à coeur. Si je n'avais pu défendre qu'un seul projet, c'est celui là que j'aurais défendu.
Il concerne notre jeunesse, il concerne l'éducation et il concerne l'environnement, y compris son environnement immédiat puisqu'il va apporter une touche colorée extrêmement agréable dans la ville. Pour tout cela, il fallait se battre.

Vous savez que les temps sont durs maintenant pour les finances du Conseil Général. Sans doute que d'autres projets de cette ampleur verront le jour, je le souhaite bien sûr, mais ils seront probablement assez rares. C'est pour cela aussi que j'ai tout fait pour accélérer sa réalisation.


Au premier plan, les locaux administratifs, et au fond, le bloc des salles de classe.

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