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L'eau c'est la vie ! Et pourtant ...

19 Février 2012 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #Le saviez-vous?

Et pourtant, elle ne bénéficie pas toujours de toute l'attention dont elle  devrait faire l'objet.

Oh, je ne parle pas seulement de ce qui se passe à l'autre bout du monde, dans les pays qui ne connaissent pas les mêmes conditions de développement que nous. Non, je parle aussi de la situation locale, mayennaise, et Villainaise.

L'eau fait partie pourtant des sujets qui auront ces dernières décennies, occupé une place prépondérante dans tous les travaux de ceux qui ont de près ou de loin une préoccupation environnementale.

Il y a eu les SAGE (schémas d'aménagement et de gestion des eaux) dont je vous ai déjà parlé, et pour cause, je siège au sein de la CLE (commission locale de l'eau de la Sarthe-Amont), il y a les contrats de restauration des rivières, il y a l'alimentation en eau potable avec au plan départemental une mutualisation des moyens pour garantir à la fois une eau de qualité, mais aussi, tout simplement, une approvisionnement permanent de tous les citoyens du département.

Nombreux sont les acteurs sur ces domaines multiples.

Les associations, et en particulier celles des pêcheurs sont de véritables sentinelles sur le terrain pour veiller au maintien d'un environnement sain. D'autres associations, quelquefois plus critiques veillent aussi, que ce soit à partir d'un risque spécifique local ou que ce soit par l'essence même de leurs statuts.

L'administration au travers de la DREAL (direction régionale de l'environnement de l'aménagement et du logement ) est également très vigilante avec son pouvoir de police de l'eau. De leur côté, les collectivités, qu'il s'agisse des syndicats d'alimentation en eau potable ou du Conseil général sont aussi en première ligne.

Et pourtant, disais-je !

Chaque année, toute collectivité distributrice d'eau potable a pour obligation de rendre public un rapport sur "la gestion de l'eau". A Villaines-la-Juhel, c'est la communauté de communes qui gère ce service. Le rapport doit donc être présenté en réunion de conseil municipal de chaque commune desservie par le réseau. Le document contient normalement, des informations sur les quantités prélevées, sur celles qui sont éventuellement achetées à des syndicats voisins, sur la qualité chimique de l'eau, et sur le prix du m3.

Sans polémique aucune, je suis obligé de dire ici que la présentation de ce document est pour le moins succincte au conseil municipal de Villaines-la-Juhel. Lors de la dernière présentation annuelle qui a eu lieu au conseil d'octobre 2011, le sujet a failli nous occuper qu'une petite minute, et aucun document, ni sur papier, ni en format numérique ne nous était fourni. Il a donc fallu insister pour obtenir que le document nous soit transmis ensuite par Internet. Ce qui a été fait.

Je rappelle que ce dossier est consultable par tout citoyen de la communauté de communes, en mairie ou à la CCV.

Des chiffres impressionnants !

Je ne vous parle pas des valeurs chimiques (teneurs en nitrates, en phosphates etc... teneurs en pesticides) et micro-biologiques parce que les pages du document qui m'a été transmis par la mairie de Villaines sont vierges à ce sujet.

Je n'en tire aucune conclusion, mais je trouve cela regrettable.

Par contre, j'ai pu noter que le mal qui rongeait la CCV, et surtout ses tuyaux il y a quelques années, continue de les ronger puisque la perte sur le réseau est énorme.

Regardez plutôt !

En 2010 la CCV a produit dans ses trois captages que sont "clairefontaine" à Crennes sur Fraubée, "la perchaie" à Loupfougères, et "les égoutelles" à Villepail, 144 377 m3 d'eau.

Elle en a acheté 551 801 m3 à Saint Pierre sur Orthe, et en provenance du lac de Saint Fraimbault.

Tout cela représente donc un total de 696 178 m3 pour l'année.

Que pensez-vous qu'elle en a fait ?

Elle  en a revendu, évidemment. Mais là, la surprise est de taille. La vente n'atteint que 375 999 m3 auxquels il convient d'ajouter 10 000 m3 utilisés et non facturés (pompiers, lavage des rues...). Le total consommé est donc de 385 000 m3.

Soit un manque de 311 000 m3. C'est plus de 44% du total de l'eau produite ou achetée. C'est aussi 81 m3par abonné, puisque nous sommes 3823 sur la CCV. Des chiffres absolument ahurissants pour un réseau dont le linéaire de tuyaux est annoncé autour de 500 Km. Cela signifie que chaque jour 850 m3 d'eau sont perdus dans les canalisations villainaises. Ramené au Km nous sommes près des 2 m3 qui disparaissent chaque jour sur cette longueur.

Une situation qui dure !

Depuis 1995, date de mon entrée au conseil de la communauté de communes, je n'ai cessé d'alerter sur cette situation. Je note que malgré certaines affirmations, elle n'a pas évolué. Or, même si sous forme de boutade, nous pouvons admettre que cela permet d'alimenter la nappe phréatique locale, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit à la fois d'un immense gaspillage, et que cela a un impact important sur la ressource alors que chacun veille à en garantir la pérennité.

 Faudra-t-il des mesures coercitives ?

Une disposition réglementaire récente vient d'instituer une règle qui risque de faire réfléchir nos élus locaux en charge de l'eau. Les aides de l'agence de l'eau seront prochainement soumises à la capacité de la collectivité de réduire le pourcentage de fuites. La CCV sera sans doute une des premières concernées par cette nouvelle mesure. A l'échelle du département de la Mayenne, je n'ai jamais connu une telle situation dans aucune des autres collectivités distributrices d'eau. Le seuil courant de perte se situe en général entre 15 et 20 %. Nous en sommes loin à Villaines, et je mesure ce que seront les investissements nécessaires pour reconstituer un réseau correct. Voilà ce qui arrive quand on laisse les choses se dégrader.

 

 

 

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26 classes fermées en Mayenne : Du jamais vu !

12 Février 2012 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #L'actu de la semaine

La nouvelle est tombée au beau milieu de cette période perturbée par la météo. Elle a peut-être été un peu occultée à cause de cela. Pourtant, la décision prise par l'Inspectrice d'Académie de la Mayenne représente une vraie saignée pour l'école primaire dans notre département. En tout cas, pour ce qui me concerne, les perturbations dans les transports m'ont empêché d'évoquer ce sujet plus tôt. Je me rattrape donc, parce que je suis particulièrement préoccupé par la situation que nous annonce Mme DELOUSTAL, L'inspectrice d'Académie. Comme je l'indique dans le titre, c'est 26 classes qui vont disparaître à la rentrée prochaine. Même si par ailleurs 6 classes vont être ouvertes, le solde est très largement négatif. A cela s'ajoute la suppression de 22 postes de RASED qui seront "compensés" par 10 postes dont je n'ai pas bien compris le rôle.

Comment ne pas réagir face à une telle diminution ?

Certes, le nombre d'élèves a baissé en Mayenne depuis 2 ans.

Certes la politique de rigueur budgétaire s'impose à tous, et les marges de manoeuvre de l'IA sont faibles...

Et pourtant, ces choix sont totalement incompris par les parents d'élèves, par les enseignants évidemment, et même par les élus, quelque soit leur orientation politique.

La carte scolaire est annuelle, nous déclare Mme DELOUSTAL.

C'est peut-être entre autre là, que le bât blesse ?

D'un côté, l'administration a préparé ses propositions de suppressions de postes, en lien avec les représentants des enseignants, et comme chaque année, elle s'est livrée à un calcul d'une extrême simplicité qui tient compte quasi uniquement de l'évolution démographique du moment. En conséquence, et puisque les consignes nationales sont à la réduction des moyens en professeurs, la Mayenne se doit de rendre 35 postes, et débrouillez vous pour les prendre où vous pouvez !

Cette méthode n'est pas nouvelle. Mais elle était jusque là supportable, parce que d'une part le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux n'était pas à l'oeuvre, et d'autre part, la Mayenne connaissait une progression démographique qui permettait de justifier des maintiens, voire des créations de classes.

Or, maintenant la situation a bien changé, et elle met en évidence l'inadaptation notoire de cette méthode des effectifs et des moyens.

Lors du CDEN, qui s'est réuni le mardi 07 février en Préfecture, Mr Le Préfet nous invitait à faire des propositions, plutôt que de rejeter en bloc celles qui nous étaient présentées. L'idée est louable, mais ce qu'il oublie, c'est que les élus, à l'exception de quelques maires qui ont été informés parce qu'ils étaient concernés, n'ont connu officiellement le détail des décisions qu'au cours de cette réunion du CDEN (conseil départemental de l'éducation nationale) dont je rappelle qu'il n'a qu'un rôle consultatif.

Comment peut-on imaginer un travail constructif dans ces conditions ?

Chaque année, nous sommes pourtant interpellés au Conseil général, pour l'organisation des transports, et pour le soutien financier auprès des communes qui constituent des RPI (regroupements pédagogiques intégrés).

Évoquant cela vous comprenez qu'alors que nous tentons, sur le terrain, avec les maires, avec les parents d'élèves, de concevoir une organisation rationnelle et durable de l'enseignement dans notre département, et particulièrement dans sa partie rurale, l'administration prend ses décisions sans que ces différents points de vue soient confrontés.

C'est ainsi que nous retrouvons sur notre table d'organisateur de transports, une proposition avec un RPI composé de 4 communes et avec 4 classes, réparties sur les 4 communes. C'est à dire une classe par site, vous m'avez bien compris ! Autant dire, une solution infaisable, ou en tout cas extrêmement préjudiciable pour les enfants.  

Et j'ai d'autres exemples, où une organisation plus rationnelle et donc plus efficace serait possible. Il faudrait pour cela, justement, que la décision de la carte scolaire ne soit pas annuelle. Allez donc convaincre un maire d'accepter un changement, voire même un regroupement, s'il est persuadé qu'à la première occasion il va à nouveau faire les frais d'une suppression de poste. Et que dire de ces communes qui ont fait le choix d'investir fortement, et ce n'est pas un vain mot dans une petite commune, pour créer une classe et toutes les conditions d'accueil et qui 3 ans plus tard s'entendent dire que la classe disparaît. C'est ce que vit actuellement le RPI de Loupfougères/Le Ham. Il s'agit d'un vrai gaspillage de l'argent public, et tout cela au nom de la rigueur budgétaire. Cette situation ne nous laisse pas indifférents non plus, nous qui venons au Conseil général de décider la majoration de 20% des aides pour les travaux dans les RPI.

L'éducation doit être une priorité.

Elle doit être organisée, et pas seulement autour de la répartition des postes d'enseignants. Elle doit être programmée, et si nous voulons créer l'école de demain y compris dans nos campagnes, il faut une lisibilité au delà d'un an, c'est évident !

Je déplore cette vision comptable de Mme l'Inspectrice d'Académie

C'est pourquoi, pour la première fois depuis 10 ans que je siège au CDEN, j'ai voté contre les propositions de l'administration.  Mon désaccord s'est trouvé renforcé par la suppression des RASED, qui sont des réseaux d'aides aux élèves en difficulté. Là aussi, la logique des moyens est totalement dévastatrice. Elle ne tient pas compte des situations de ces enfants pour qui les premiers apprentissages seront encore plus difficiles, voire impossibles. De quoi former de nouveaux exclus... 

 

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Intempéries : Un premier bilan

9 Février 2012 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #Alerte météo

La période de perturbations météorologiques s'éloigne. Le froid persiste, mais les routes mayennaises sont maintenant, en grande partie, déneigées.

Le travail des services des routes du Conseil général a été particulièrement efficace. Vous savez qu'en plus,  nous avons décidé l'an dernier d'élargir nos possibilités d'intervention pour le déneigement, avec l'intervention des entreprises agricoles qui se portaient candidates. Une  grande partie du territoire de la Mayenne a ainsi pu être "mis au noir", (c'est l'expression des techniciens) dès le début de semaine. Globalement, ceci a donné satisfaction, d'autant qu'un certain nombre de collectivités locales (communes ou communautés de communes) ont décidé aussi de dégager les routes communales. Partout où cela a été fait, et en particulier sur les secteurs où le passage des engins a été réalisé avant midi dimanche dernier, la neige a rapidement disparu, malgré le grand froid de la semaine. Nous pouvons tirer aisément la leçon de cet épisode. La réactivité et la complémentarité dans les interventions, a permis aux mayennais de poursuivre leurs activités dans des conditions quasi normales, alors des départements voisins connaissaient des difficultés. Nous ne devons tirer aucune gloire de ce constat, simplement, il nous montre que les moyens que nous avons, les uns et les autres déployés, se sont avérés utiles.

Bien qu'il en coûte évidemment une somme importante, il faudra renouveler ce fonctionnement quand nous connaîtrons des conditions identiques.

Les retours et les compliments ne se sont pas fait attendre.

Qu'il s'agisse des particuliers, ou qu'il s'agisse des chefs d'entreprises, vous avez été nombreux à manifester votre satisfaction. En 2 jours, 2 chefs d'entreprises de Villaines-la-Juhel m'ont demandé de transmettre leurs remerciements au Conseil général.

Mais ce traitement des routes a eu aussi d'autres conséquences. Il nous a permis d'envisager dès lundi après midi, la remise en route de nos lignes régulières de transport des voyageurs. Le mardi matin, nous avons rétabli les circuits pour les scolaires en limitant toutefois nos points de prise en charge aux bourgs, puisque le plan de déneigement l'avait s'était attaché, à notre demande, au dégagement de toutes les agglomérations du département. Certes, il y a eu quelques secteurs, sur lesquels nous n'avons pas pu rouler. Il s'agit surtout du sud de la Mayenne. C'est paradoxal, mais une légère poudrée neigeuse est venue recouvrir le sol en fin de nuit de lundi à mardi sur des secteurs habituellement préservés, ce qui a eu pour effet d'anéantir tout le travail qui avait été fait auparavant. Il y aura toujours des aléas de cette nature... Mais cela ne remet pas en cause là non plus, le choix de la mise en place de ces circuits dits "intempéries" que nous avons pu tester pour la première fois et qui ont fait de la Mayenne un des seuls départements où le transport scolaire était assuré en partie cette semaine.

Des complications à venir...

Elles seront d'un autre ordre, mais nous savons d'ores et déjà que nous devrons installer des barrières de dégel dès que le redoux apparaîtra. La gêne sera d'une autre nature, mais elle sera bien réelle. Le Conseil général a d'ailleurs choisi de communiquer sur ce sujet, en amont, afin d'éviter que certains transporteurs ou certaines entreprises, y compris les exploitants agricoles soient pris au piège.

Chacun doit avoir conscience que le passage d'engins lourds sur une route en période de dégel, et si cette route n'est pas classée "hors-gel", c'est à dire qu'elle n'a pas une épaisseur suffisante de bitume, peut être extrêmement dégradant.  

Il faut donc prévoir et constituer autant que faire se peut, des stocks, ou réaliser les transports qui peuvent être faits sans attendre. Pour le reste, vous aurez, dès que la décision sera prise, connaissance des routes qui pourront continuer d'être utilisées, et de celles pour lesquelles des interdictions de circuler seront prises. Le site du Conseil général sera, là encore, le bon outil pour vous informer.

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Une éclaircie dans l'organisation des transports

6 Février 2012 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #Alerte météo

La journée a été un peu plus propice à la circulation routière. Nous avons donc décidé ce midi de rétablir les lignes régulières de transport des voyageurs sur le département de la Mayenne, et ce, dès la fin de l'après midi de lundi.

Nous avons ensuite pris le temps de vérifier l'évolution des conditions météorologiques avant de tenter un rétablissement des transports scolaires pour mardi matin. A 17h, nous avons décidé, et annoncé la mise en place des transports scolaires demain matin avec des circuits adaptés. C'est le plan "B" dont je vous parlais vendredi dernier.

Vous pouvez trouver le détail de ces décisions sur le site du Conseil général : www.lamayenne.fr

Toutefois, il reste une incertitude. Si demain à 6h du matin nous observons que l'état des chaussées s'est dégradé à cause de chutes de neige ou de verglas qui pourraient intervenir dans la nuit, nous annulerons à nouveau les transports.

Je vous invite donc à vous tenir informés soit sur le site du Conseil général cité plus haut, soit sur France-Bleue.

 

Voilà une période bien prenante qui ne me permet pas de publier d'autres articles. Mais ce n'est que partie remise.

Merci de votre compréhension.

 

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Suspension des transports scolaires et voyageurs en Mayenne

5 Février 2012 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #Alerte météo

Depuis 6 h ce matin nos services en charge des transports en commun sont à pied d'oeuvre pour déterminer la marche à suivre en fonction de la situation météorologique actuelle et à venir.

Après plusieurs échanges avec la Préfecture et avec le service des routes du Conseil général, il apparaît que nous ne serons pas en mesure de faire rouler nos autocars dans de bonnes conditions, et même sur le réseau principal.

Nous venons donc de prendre la décision de suspendre tous les transports de voyageurs pour cet après midi, et pour demain, de suspendre également le transport scolaire ainsi que les lignes régulières de voyageurs.

Le plan "B" auquel je faisais allusion dans mon message précédent n'est donc pas encore envisageable pour le moment.

Si dans la journée de demain, les conditions s'améliorent, nous pourrons peut-être rétablir quelques lignes régulières entre les villes principales, quitte à les adapter pour tenir compte de tel ou tel problème local de circulation. Cette décision, si elle intervient, sera prise à la mi-journée demain.

Pour mardi, aucune décision n'est prise. Là encore, nous attendons de voir l'évolution des conditions météo ainsi que l'effet du travail de nos collaborateurs des routes auxquels se sont jointes certaines entreprises agricoles qui travaillent pour notre compte.

Chacun s'active pour faciliter la circulation des mayennais. Qu'ils en soient remerciés.

Voici le contenu officiel du message qui est diffusé par nos services :

 

Suspension des transports

En raison des mauvaises conditions météorologiques, le Conseil général de la Mayenne vous informe que l’ensemble des services de transport scolaire, y compris handicapés et de voyageurs (réseaux Pégase et Petit Pégase) sont annulés ce dimanche 5 février et lundi 6 février toute la journée.



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Difficulté de circulation des transports scolaires : Nous avons un plan "B"

3 Février 2012 , Rédigé par Daniel Lenoir Publié dans #Alerte météo

Les Services du Conseil général sont prêts.

La formule n'a jamais été expérimentée, mais depuis 2 ans, la direction des transports au Conseil général a mis au point un dispositif de substitution des circuits de transport scolaire, qui consiste à ne desservir que les bourgs en empruntant les routes de 1ère et de 2ème catégorie qui auront été traitées préalablement par les services des routes.

Ce plan "B" ne peut être activé que si les perturbations sont durables parce qu'il nécessite un peu de temps pour que son déclenchement soit possible et efficace.

Or, la météo nous annonce un week-end neigeux et de surcroît, sur un sol froid. Dans ces conditions, il est probable que la circulation des autocars soit difficile sur les routes communales et les routes de 3ème catégorie qui n'auront peut-être pas pu être dégagées.

Voilà donc ci dessous, le message que nous avons adressé aux transporteurs, aux mairies et aux établissements scolaires pour qu'ils se tiennent prêts.

Encore une fois, en espérant que toutes ces précautions ne servent à rien.

 

En cas d’intempéries rendant la circulation difficile pour le transport scolaire, le Conseil général pourrait être amené à mettre en place un dispositif allégé, c'est-à-dire un ramassage uniquement dans les bourgs. Les itinéraires de substitution seraient consultables dans les cars.

 

A noter : les lycéens qui bénéficient d’un retour à 17h30, le ramassage scolaire s’effectuera en même temps que les collégiens.

 

Vous serez informés du déclenchement de ce dispositif par la Direction du transport et de la mobilité via les moyens d’alerte habituels. Les informations seront également consultables sur le site internet du Conseil général, www.lamayenne.fr et au 02 43 66 69 51.

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